Les escrologistes, militants masqués de l’anti-France

Chronique de Paysan Savoyard

(n° 251 – Août 2021)

L’écologie constitue un thème majeur du débat public depuis une vingtaine d’années. Médias, programmes scolaires, débats intellectuels, communication des entreprises, sommets diplomatiques internationaux, autant d’occasions de développer la thématique désormais obsessionnelle du développement durable. La question est d’importance, nous ne le nions pas : réchauffement et changement climatique probablement dus à l’émission de gaz à effet de serre, dégradation de l’environnement du fait de l’activité industrielle, qualité de l’air, qualité de l’eau, autant d’enjeux incontestables. Mais l’importance du sujet ne doit pas cacher cette réalité : porte-voix d’une cause sympathique, les écolos sont pourtant des escrocs, d’autant plus nocifs qu’ils se parent des atours de l’intérêt général et du Bien.

  • Les combats écolos sont souvent suspects et défavorables, comme par hasard, aux intérêts français et européens

Un premier élément conduit à nourrir certains doutes sur la pertinence du discours écolo. Les écolos sont pour la plupart des bobos, des bourgeois de gauche des villes. Le vélo, la qualité de l’air en ville, les parcs urbains, les transports en commun, la voiture électrique et la végétalisation des quartiers sont leurs thèmes privilégiés. Les écolos sont beaucoup moins diserts pour évoquer le sort de la France « périphérique ».

On peut également remarquer que l’engagement écolo est souvent mis au service d’un arrivisme efficace. Les écolos jouent habilement de l’enjeu environnemental pour se donner de l’importance et briguer différentes positions de pouvoir. C’est ainsi que, depuis vingt ans, ils parviennent toujours à occuper des postes d’adjoint ou de maire, y compris dans les grandes villes, des postes de député ou de sénateur, des postes de ministre. Une fois en place ils se comportent comme des politiciens classiques, usant de la langue de bois et des double-discours et profitant du train de vie accordés en France aux professionnels de la politique. On peut aussi remarquer que beaucoup de cadres écolos, quand ils ne parviennent pas à devenir ou à rester politiciens, font leur carrière dans les associations et les ONG, temples du parasitisme.

Il faut indiquer surtout que plusieurs des combats écolos paraissent éminemment suspects. Les écolos militent ainsi pour les éoliennes, alors que cette technologie est manifestement très contestable, y compris sur le plan écologique : nuisances sonores, enfouissement de tonnes de béton, énergie seulement intermittente, utilisation de matériaux venus des pays pauvres, énergie subventionnée, saccage des paysages… De même les véhicules électriques chers aux écolos, notamment parce qu’ils utilisent des métaux rares (nickel, étain, cobalt), sont une technologie dont l’intérêt écologique est sujet à caution.

On peut constater enfin que les écolos se soucient manifestement très peu des intérêts français. C’est ainsi qu’une grande part des matériaux utilisés par les éoliennes et panneaux solaires viennent de l’étranger. De même ces technologies sont mises en œuvre essentiellement par des entreprises étrangères. Quant à l’arrêt prochain des voitures à moteur thermique, il va sans doute mettre les constructeurs automobiles français ainsi que leurs salariés en grande difficulté. A l’inverse la promotion du véhicule électrique va probablement fortement avantager certains concurrents de la France, à commencer par la Chine, qui a semble-t-il pris une nette avance dans ce domaine. On sait également que les écolos sont hostiles depuis l’origine à la technologie nucléaire, sur laquelle l’industrie française était en pointe. Le choix de ces combats ne doit rien au hasard : comme on le soulignera plus loin, les écolos en effet appartiennent au camp de l’anti-France et des ennemis de la civilisation européenne.

  • Les écolos occultent les causes majeures de la dégradation de l’environnement que sont la démographie et la mondialisation

Le sentiment que le combat écolo est une escroquerie naît également de cet autre constat : les écolos passent le plus souvent sous silence ces deux causes majeures de la dégradation de l’environnement que sont la démographie et la mondialisation.

Pourtant l’explosion démographique est d’évidence au nombre des facteurs clés de la dégradation environnementale. C’est le cas dans les pays pauvres, où elle entraîne une pression sur les milieux naturels : déforestation pour gagner des terres agricoles, dégradation des sols suivie d’une désertification, construction de barrages… C’est le cas dans les pays riches, où la population augmente du fait de l’immigration, en France par exemple, entraînant là-aussi une dégradation de l’environnement : réalisation d’infrastructures toujours plus nombreuses, construction de logements, artificialisation des sols…

La mondialisation a elle-aussi un effet gravement négatif sur l’environnement. Elle se traduit en particulier par la délocalisation des industries dans des pays low cost, dont la compétitivité résulte notamment du fait qu’ils ne respectent pas les normes environnementales en vigueur en Europe. En outre les mouvements de marchandises à l’échelle planétaire entraînent une pollution, probablement significative, provoquée par les transports. Or les écolos, qui font l’éloge des circuits courts, ne condamnent jamais le système de libre-échange mondial. Là encore la vraie nature des écolos apparaît : s’ils ne parlent pas de démographie et de mondialisation c’est parce qu’ils sont universalistes. On sait de même que l’internet représente aujourd’hui une source majeure de pollution : là encore on n’entend guère les écolos sur le sujet.

  • L’écologie, un prétexte pour poursuivre un agenda anti France

Les écolos sont des militants de tous les combats « progressistes », qu’il s’agisse de la cause LGBT, du féminisme, du cannabis ou de l’euthanasie active. Ce sont également des militants immigrationnistes particulièrement actifs. Comme on l’a noté plus avant, les écolos promeuvent des solutions techniques qui ont pour caractéristique de nuire aux intérêts économiques français ainsi qu’aux paysages français. On a signalé plus haut également que les écolos, par universalisme, ne mettent jamais en cause la démographie et la mondialisation. Tout cela converge et permet de tirer la conclusion qui s’impose : en réalité les écolos sont avant tout des militants d’extrême-gauche. Pour les écolos, la question de l’environnement n’est qu’une façade et un prétexte pour faire passer dans le même mouvement les différents points de leur agenda politique gauchiste, universaliste et anti-France. Leur objectif véritable n’a rien à voir avec l’environnement et il est celui de la plupart des progressistes : détruire le modèle et les cadres sociaux de la civilisation européenne.

Un dernier élément, essentiel, démontre à lui seul la duplicité des écolos et met en évidence leur objectif véritable. Les écolos présentent la préservation de l’environnement comme un objectif majeur et veulent faire de la lutte contre le changement climatique une priorité absolue. Sur tous les autres sujets en revanche, qu’il s’agisse des rapports hommes-femmes, des distinctions entre les sexes, des mœurs et pratiques traditionnelles, des frontières et des territoires, les écolos veulent à l’inverse tout bouleverser, dénonçant ceux qui veulent conserver les usages traditionnels comme des passéistes à tendance fascisante. En un mot les écolos veulent préserver le climat et la biodiversité mais bouleverser et détruire tout le reste. Cette posture contradictoire suffit à le démontrer : pour les militants d’extrême-gauche que sont les écolos, le climat et l’environnement ne sont que des prétextes et des occasions de nuire aux nations et aux peuples européens. La lutte écologique permettra ainsi de détruire des emplois en Europe, de détruire les paysages avec des éoliennes, de multiplier les impôts, les taxes, les amendes et les interdictions pesant sur les Français et les Européens moyens. Pour détruire l’Europe et les Européens, la lutte écologique vient ainsi apporter un utile renfort aux autres politiques de destruction conduites depuis cinquante ans par les ennemis de la France-française et de l’Europe européenne : l’organisation de l’invasion migratoire, l’organisation du libre-échange mondial ou encore les différentes mesures d’inspiration libertaire.

  • L’écologie, un outil de manipulation de l’opinion

Les écolos sont habiles mais ils ont trouvé plus retors qu’eux. Ils sont en effet utilisés par la classe dirigeante mondialiste et immigrationniste, dont ils ne sont que les sous-fifres.

Comme le montrent les sondages depuis plus de vingt ans, la population française est majoritairement saisie d’une angoisse sur l’avenir et d’un pessimisme profonds. Il nous paraît hors de doute que la cause première de cette angoisse et de ce pessimisme est l’invasion migratoire de la France, qui est en cours et dont la plupart des gens, même sans se l’avouer, ont bien conscience. La classe dirigeante n’ignore évidemment pas que sa politique d’immigration massive suscite une angoisse immense et est massivement rejetée : mais elle s’est aperçue qu’elle pouvait utiliser la question de l’écologie et l’instrumentaliser habilement pour duper l’opinion et l’amadouer.

La technique comprend trois volets. Le sujet environnemental permet tout d’abord d’occuper le terrain du débat public. Noyé par la propagande climatique, le sujet de l’immigration est marginalisé et occulté.

Plus subtilement, la question écologique est utilisée par le Système, deuxième volet de la technique, pour dévier l’angoisse et le pessimisme sur un autre objet que leur cause véritable. La question climatique est ainsi présentée par l’appareil de propagande du Système à la fois comme le risque majeur pesant sur l’avenir de tous et comme la cause de l’inquiétude générale. La technique permet là encore de passer à la trappe le sujet de l’invasion migratoire. Le mécanisme fonctionne à merveille. L’écologie permet à tout un chacun de s’occuper l’esprit et de donner une cause avouable à ses angoisses. Elle permet également de se présenter et de se penser comme un citoyen courageux et engagé, alors qu’on sait par devers soi qu’en réalité on fait le choix de fermer les yeux, volontairement et lâchement, sur le sujet majeur qu’est l’immigration.

La propagande écolo a un troisième intérêt. Elle permet de présenter comme une évidence le fait que les problèmes sont désormais globaux, planétaires et qu’ils rendent les frontières obsolètes. Cette propagande permet ainsi de combattre de façon indirecte et implicite les discours des opposants à l’immigration.

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Du point de vue de l’environnement, les directions suivies depuis l’après-guerre sont presque toutes mauvaises : l’exode rural et l’entassement urbain ; le remplacement de l’agriculture paysanne par l’agriculture à l’américaine, intensive et mondialisée ; la prolifération de la grande distribution au détriment des commerces de proximité ; la destruction du transport de marchandises par rail au profit du tout-camion ; le développement d’infrastructures de transport, autoroutes et TGV, destructrices du paysage et accompagnant les logiques d’urbanisation et du tout-camion. Tous ces sujets à dimension environnementale mériteraient de figurer en bonne place dans le débat public. Quel dommage que la question écologique soit annexée et détournée de son objet par les écolos-gauchistes, experts de l’escroquerie politique.

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