Un maire musulman à Londres : après le Remplacement, la Soumission

Chronique de Paysan Savoyard

(n°139 – mai 2016)

 

  • Un musulman maire de Londres : Grand remplacement et Soumission

Le nouveau maire de Londres sera donc un immigré d’origine pakistanaise et un musulman. L’événement est à mettre en exergue. Une grande ville européenne déjà, Rotterdam, avait élu, en 2009, un maire musulman, d’origine marocaine celui-là. L’élection du maire de Londres constitue une étape plus significative encore puisqu’il s’agit cette fois de la capitale d’un des pays européens les plus importants.

Si un immigré musulman a été élu maire, c’est avant tout parce que les personnes d’origine immigrée représentent une proportion désormais considérable de la population londonienne. C’est le principal enseignement de cette élection spectaculaire : le processus de Grand remplacement se poursuit à l’échelle de toute l’Europe de façon inexorable.

Travailliste, le nouveau maire a reçu également les suffrages des anglais « de souche » de gauche, favorables à la mise en place d’une société multiculturelle et multiraciale.

Les trois groupes d’acteurs sont donc bien en place, en Angleterre comme ailleurs en Europe. Les immigrés progressent dans leurs effectifs et savent que leur position de force ne peut que s’améliorer. La fraction « progressiste » de la société, conduite par la classe dirigeante, souhaite ou accepte l’évolution en cours et la mise en minorité à court terme de la population de souche. Quant aux autochtones de la classe populaire et de la classe moyenne, ils sont pour la plupart hostiles au processus en cours mais ne savent pas quel parti prendre et, comme sidérés, laissent faire. Bientôt ils auront perdu toute possibilité de réagir sur le plan électoral puisqu’ils seront devenus minoritaires.

En France la classe dirigeante, unanimement immigrationniste, s’est bien entendu réjouie de l’élection du maire musulman mais elle l’a faite de façon relativement discrète : à moins d’un an des élections nationales, il s’agit de ne pas provoquer l’électorat et de continuer à tirer parti de sa léthargie. Les médias les plus immigrationnistes ont quand même eu à cœur de saluer l’événement. L’éditorial du Monde du 9 mai se félicite ainsi de ce que les Londoniens aient préféré « l’ouverture, l’optimisme et la force de la diversité » (…) « au populisme, au sentiment anti-migrant et au repli nationaliste ». Le journal  salue l’accueil de cette « face éclairée de l’islam, religion ouverte,  intégrée à la culture et au mode de vie européens » et souhaite que ce message d’optimisme soit « exporté  Outre-Manche ». On le voit : l’élection du maire de Londres fait jubiler l’Anti-France.

 

  • Valls et le salafisme : les crispés et les consentants

Les déclarations de M. Valls (4 avril 2016),  selon qui le salafisme est en train de s’imposer dans les banlieues, ont provoqué au sein de la gauche un vigoureux débat. Celui-ci est particulièrement âpre pour la raison suivante : l’immigrationnisme de la gauche est en train de se retourner contre elle. Après avoir entraîné la perte de nombre de ses électeurs, passés au Front national, l’immigration provoque aujourd’hui une profonde division de la gauche.

Depuis quarante ans, sans discontinuer, la gauche mène, en alternance, avec la droite une politique immigrationniste résolue, au nom des valeurs de la république : égalité, liberté, universalisme. Or l’immigration étant pour l’essentiel musulmane, elle s’accompagne de l’implantation de l’islam, qui s’enracine et s’étend. Ce processus suscite à gauche deux types de réaction.

Une partie de la gauche souhaitait sinon l’assimilation des immigrés, du moins leur intégration à la société française c’est-à-dire leur adhésion aux « valeurs de la république ». Cette gauche « laïque » se cabre aujourd’hui en constatant que l’intégration ne se fait pas et que la croissance de l’islam vient mettre en cause certaines valeurs importantes pour elle telles que l’égalité homme-femme et la laïcité. Cette partie de la gauche recherche les moyens de promouvoir un « islam tolérant et intégré », un « islam des Lumières », un « islam Français ».  C’est cette aspiration qu’exprime M. Valls, comme avant lui M. Sarkozy.

Une autre partie de la gauche, gauchiste pour l’essentiel, considère qu’il est anormal d’imposer aux immigrés l’obligation de s’intégrer et de renoncer à des éléments importants de leur culture. Elle fait valoir que les injonctions adressées aux immigrés, sommés d’adhérer à nos valeurs, relèvent d’une démarche de type colonial et constituent en réalité l’expression d’un racisme et d’une volonté de discrimination. Elle estime de même que les pouvoirs publics n’ont pas à s’immiscer dans les choix de la communauté musulmane, qui, sauf à respecter la loi, doit pouvoir adopter si elle le souhaite une pratique rigoriste de l’islam. Cette gauche islamo-tolérante promeut  « le droit à la différence ».

Les événements qui se succèdent le montrent : la gauche est profondément divisée sur cette question de l’intégration des immigrés, autant qu’elle l’est sur les questions économiques et sociales entre sociaux libéraux et antilibéraux (les deux clivages ne se recoupant pas toujours d’ailleurs, ce qui accroît l’effet de division).

Les divisions de la gauche sur la question de l’intégration suscitent ces deux remarques finales :

Le camp « laïc » est particulièrement gêné. Il constate aujourd’hui les dégâts de l’immigration sans savoir comment en sortir puisqu’il ne veut en aucune manière remettre celle-ci en question. Pleurant sur les conséquences sans rien vouloir toucher aux causes, il se réfugie dans les vœux pieux, les slogans et les incantations, « islam laïc », « islam tolérant et modéré », « islam des Lumières », sans voir que ces formules sont des oxymores et que les principaux intéressés, les musulmans soi-disant modérés qu’ils courtisent, rient sous cape.

La gauche islamo compatible révèle, elle, sur cette question de l’intégration, sa vraie nature. Alors qu’elle est féministe militante, elle défend les immigrés, pour qui la femme est un être inférieur. En pointe dans la lutte contre l’homophobie, elle soutient une immigration largement hostile aux homosexuels.  Elle est athée et anticléricale mais soutient des immigrés le plus souvent musulmans fervents. Les contradictions de ceux que l’on peut désormais qualifier d’islamo-gauchistes ont une explication. C’est qu’en réalité leur motivation principale est et a toujours été la suivante : ils haïssent la France et sa société traditionnelle, ses coutumes et ses cadres ; ils haïssent le Français et l’Européen moyens ; ils haïssent l’homme Blanc. Pour assouvir leur haine et mener leur combat, ils s’allient avec les immigrés en train d’envahir l’Europe et de prendre la place.

 

  • L’affaire Baupin : les politiciens sont des prédateurs

L’affaire Baupin, ce député écologiste accusé de s’être livré au harcèlement sexuel, appelle différentes remarques et considérations. Elle revêt tout d’abord une dimension ironique : le parti écologiste appartenant au « camp du Bien » et comptant qui plus est dans ses rangs de nombreux féministes, il est piquant de voir aujourd’hui l’un de ses principaux responsables apparaître comme un beauf harceleur des plus vulgaires (rappelons que le parti écologiste est mis en cause aussi régulièrement que les autres formations politiques à propos du comportement de certains de ses cadres : Placé et ses notes de taxi, Lamblin et les accusations de blanchiment…).

Deuxième remarque. Venant après de nombreuses autres affaires, qui ne sont probablement pourtant que la partie émergée de l’iceberg, l’affaire Baupin le confirme : la plupart des politiciens échappent aux règles et à la morale commune. Les politiciens sont des prédateurs : ils doivent détruire les autres pour réussir, à commencer par ceux dont ils sont les plus proches. Ajoutons que leur vie déséquilibrée suppose pour être endurée l’utilisation fréquente de substances illicites. La réussite en politique suppose trois conditions : être doté d’un ego hypertrophié ; être obsédé par sa carrière et y consacrer toute sa vie, tout son temps, toute son énergie ; être absolument dépourvu de scrupules et d’intérêt pour l’autre. En sacrifiant  toute morale et tout équilibre de vie, les politiciens poursuivent un objectif puissant : les privilèges, le pouvoir, la puissance, qui procurent des effets aussi violents que les drogues. Les femmes sont l’un des butins sur lesquels les politiciens peuvent espérer mettre la main : ils sont donc également des prédateurs sexuels.

On n’attend pas d’un politicien qu’il soit un saint ni même forcément quelqu’un de valeur sur le plan humain (même s’il est préférable que sa vie personnelle ne soit pas en contradiction trop crue avec ses discours). Ce que l’on est en droit d’espérer, c’est que, sans négliger ses intérêts personnels, le politicien soit préoccupé dans une certaine mesure par l’intérêt général. Ce n’est pas manifestement pas le cas pour la plupart d’entre eux.

Dernière remarque. S’il est légitime de dénoncer les comportements du type de celui de M. Baupin, les accusations contre les harceleurs et les machos du monde politique comportent cependant une part non négligeable d’hypocrisie.  La politique (et les médias) sont en effet des milieux où de nombreuses femmes usent de leur féminité pour faciliter leur carrière, quand elles ne forment pas des couples avec des politiciens ni très jeunes ni très beaux, par attrait du pouvoir et des privilèges. Ces comportements mettent en évidence le caractère factice des manifestes et proclamations féministes.

3 commentaires sur “Un maire musulman à Londres : après le Remplacement, la Soumission

  1. La haine de l’autre commence toujours par la haine de soit, tout comme il n’y a pas plus racistes que ceux qui accusent les autres de l’etre pour essayer de le cacher ,de peur que les autres s’en rendent compte

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  2. ils haïssent la France et sa société traditionnelle, ses coutumes et ses cadres ; ils haïssent le Français et l’Européen moyens ; ils haïssent l’homme Blanc.

    Reponse:La haine de l’autre commence toujours par la haine de soit, tout comme il n’y pas pas plus raciste et anti -semite que ceux qui accusent les autres de l’etre, pour inconsciemment essayer de les cacher.

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