Euro : une défaite de l’anti-France

Chronique de Paysan Savoyard

(n° 248 – Juillet 2021)

Allons droit au but : pour notre part nous ne sommes pas outrageusement fâchés de l’élimination prématurée de la soi-disant équipe de France, devenue plutôt désormais l’oriflamme de l’anti-France.

  • L’équipe du Grand remplacement

Comme nul ne peut l’ignorer, l’équipe de France  est depuis une vingtaine d’années composée d’une forte proportion de joueurs issus de l’immigration africaine et maghrébine. Depuis une dizaine d’années ces joueurs sont même majoritaires : selon les matchs ils sont désormais 6 ou 7 sur le terrain. Les immigrationnistes répondront que l’équipe de France a souvent été composée de joueurs issus de l’immigration. C’est oublier le fait que ces joueurs, de Kopa à Platini, étaient tous originaires de pays européens.

Le processus de Grand remplacement dans le foot est le produit d’un double phénomène. Il reflète d’abord, bien sûr, le fait que la population originaire de l’immigration non européenne représente une proportion croissante de la population totale : on peut estimer que le nombre des immigrés non européens présents aujourd’hui sur le sol métropolitain est compris entre 18 et 20 millions. Le deuxième phénomène est celui d’une éviction progressive des Blancs des clubs de foot. De moins en moins nombreux et surtout beaucoup trop tendres et pacifiques, les Blancs ont quitté les clubs de foot et se sont depuis longtemps repliés sur des sports où ils sont encore majoritaires, comme le tennis.

De ce point de vue les choses sont claires désormais : la soi-disant équipe de France est désormais pour l’essentiel composée de remplaçants. Quand ils regardent l’équipe de France, les Français de souche européenne peuvent contempler ce que sera leur avenir.

  • L’équipe multiraciale, multiculturelle et multiconflictuelle

L’équipe de France n’est pas seulement multiraciale, à l’image de ce qu’est devenue la France, elle est également multiculturelle. Les joueurs musulmans y sont de plus en plus présents. Comme le faisait avant lui Ribéry le converti, on voit Pogba prier les mains ouvertes avant d’entrer sur le terrain. On sait également que les joueurs musulmans ont depuis longtemps obtenu des menus adaptés dans les stages de préparation.

Cette équipe multiraciale et multiculturelle est inévitablement multiconflictuelle. Certes, depuis les débordements de l’équipe de Domenech (insultes à l’entraîneur, mise à l’écart de Gourcuff le Blanc, colère des immigrés maghrébins contre le fait que les sélectionneurs français choisissent surtout des Noirs…), les dirigeants ont repris les choses en main et évitent les manifestations anti-France les plus voyantes, afin de ne pas provoquer le rejet des millions de Français moyens de souche qui continuent à soutenir l’équipe de France. C’est ainsi qu’à l’occasion de cet Euro, ils ont empêché l’équipe de France de s’agenouiller comme l’exigeait le mouvement Black Lives Matter. De même les joueurs immigrés font aujourd’hui semblant de chanter la Marseillaise, même si on voit bien que ce qu’ils marmonnent n’a rien à voir avec le texte du chant patriotique.

Au-delà des joueurs eux-mêmes, le foot met en évidence le fait que les immigrés présents en France ne se sentent nullement Français. On se souvient du match « amical » France-Algérie de 2001, où le public d’immigrés maghrébins, pourtant pour la plupart nés en France et de nationalité française, avait sifflé la Marseillaise, soutenu l’Algérie à grands renforts de drapeaux, avant d’envahir le terrain une fois son équipe menée. On voit également, lors des matches internationaux des équipes du Maghreb, les immigrés français fêter les victoires en brandissant les drapeaux de leur véritable pays ou se livrer à des émeutes en cas de défaite. En réalité, bien que l’équipe de France soit désormais majoritairement composée d’immigrés, les immigrés maghrébins ne se reconnaissent pas dans cette équipe… parce qu’elle est essentiellement composée de joueurs Noirs.

Dans le même registre, on sait que dans les clubs de quartiers des grandes agglomérations, les équipes sont souvent communautaires : on trouve le club des Turcs, celui des Marocains, celui des Tunisiens… Dans les banlieues, les associations organisent désormais des coupes d’Afrique des quartiers. Dans ce contexte, les matchs locaux donnent lieu partout en France tous les week-ends à des violences et à des émeutes.

  • L’équipe fanion de l’anti-France

L’équipe de l’anti-France est soutenue par tous les partisans du Système multiculturaliste, universaliste et immigrationniste. Il faut ici souligner le glissement qui s’est produit il y a une vingtaine d’années. Jusqu’aux années quatre-vingt-dix, le foot était méprisé par la gauche et les bien-pensants, qui le percevaient comme un sport de beaufs, chauvins, nationalistes et belliqueux. Les choses se sont inversées quand le foot est devenu multiracial. A partir de ce moment, les médias, les progressistes et tous les tenants du camp du Bien se sont mis à encenser l’équipe « Black-Blancs-Beurs ». Alors qu’ils vomissaient jusqu’alors la Marseillaise, le drapeau, les couleurs tricolores et tous les symboles du patriotisme, les médias, la gauche et les promoteurs du multiculturalisme se sont mis à les brandir les soirs de matchs avec enthousiasme. On voit depuis ces images affligeantes de jeunes bourgeoises repeintes en tricolore ou de bobos barbus bâtis comme des porte-manteaux qui vibrent aux exploits des grands Noirs musclés. L’équipe de France est désormais le porte-drapeau de l’anti-France.

Au-delà du cas Français, le foot est devenu partout en Europe un terrain de manœuvre privilégié pour les ennemis de la civilisation européenne. Il s’agit d’exalter les équipes multiraciales et de vilipender les équipes trop blanches, telles que les équipes d’Europe centrale. L’antiracisme s’affiche partout, sur les maillots, dans les publicités, sur le terrain, où l’on promeut le genou à terre. Mais les adversaires de l’Europe européenne ne s’en tiennent pas là : le foot est également utilisé pour servir les autres éléments de son agenda. Le féminisme, premièrement, avec la création de toutes pièces du foot féminin. Le militantisme LGBT en second lieu. C’est ainsi que cet Euro 2021 a été annexé par le lobby gay, qui a imposé ses couleurs arc en ciel comme couleurs officielles de l’UEFA. Plusieurs équipes ont arboré les brassards aux couleurs LGBT. Dans ce contexte, sur les réseaux sociaux, les bobos se sont massivement réjouis de l’élimination de la Hongrie et de la Russie.

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Le camp de l’anti-France, libéral-libertaire, immigrationniste et universaliste, hait la France française, la société française traditionnelle, la civilisation européenne. Pour les détruire, il lui faut détruire au préalable le mâle blanc hétérosexuel, qui en est le pilier. Ce mâle blanc hétérosexuel, l’anti-France a notamment entrepris de l’évincer des terrains de foot, où il régnait en maître.

Submergé par les vagues de l’attaque adverse qu’il ne parvient pas à endiguer, victime de la passivité des défenseurs en état d’infériorité psychologique, sans schéma tactique ni système de jeu, trahi par l’arbitre et par son propre staff, sifflé qui plus est par ses supporteurs, le mâle blanc hétérosexuel est désormais aux abois. Perdu dans sa moitié de terrain, acculé sur son but, il est maintenant sous la menace d’un carton rouge voire d’une radiation à vie.

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