Grand remplacement : en France 40 % des naissances proviennent de l’immigration

Chronique de Paysan Savoyard

(n°154 – octobre 2016)

  • Drépanocytose : en France 40 % des naissances sont issues de l’immigration non européenne

L’invasion migratoire s’alimente à trois sources : les installations légales de nouveaux arrivants ; les installations illégales ; et les naissances sur le sol français dans les familles issues de l’immigration non européenne.

Les installations légales d’immigrés non européens s’élèvent depuis plusieurs années à environ 200 000 par an (voir cette chronique). Les illégales à au moins 50 000 (50 000 est le nombre annuel des demandeurs d’asile déboutés, qui ne sont jamais expulsés). Quel est le nombre des naissances issues de l’immigration ? Un document produit chaque année par un organisme dépendant du ministère de la santé donne la réponse (voir pages 63 à 67).

Il se trouve en effet que les personnes de races africaine et arabe sont susceptibles d’être atteintes par une maladie d’origine génétique : la drépanocytose. Les personnes des autres races ne sont pas concernées par cette anomalie (signalons au passage que ce type de particularité génétique est une preuve de l’existence des races ; voir cette chronique ).

La drépanocytose étant une maladie grave, un dépistage est effectué par les hôpitaux chez tous les nouveaux nés dont l’un des deux parents au moins est Noir ou Arabe (y compris, donc, lorsqu’il s’agit de naissances dans un couple « mixte »). Le rapport de l’organisme chargé des dépistages à la naissance donne le nombre total des tests de la drépanocytose effectués annuellement : ce nombre est à peu de choses près celui des naissances issues de l’immigration non européenne.

Le nombre des dépistages présente deux différences avec le nombre exact des naissances issues de l’immigration (qui lui n’est pas connu, les statistiques ethniques étant interdites). Le dépistage en effet concerne également les populations issues des territoires et départements Français d’outre-mer et ne s’applique pas en revanche aux immigrés d’origine asiatique : pour déterminer le nombre exact des naissances en métropole issues de l’immigration non européenne, il faudrait donc pouvoir déduire du nombre des dépistages le nombre des naissances dans les familles originaires de l’outre-mer et y ajouter les naissances dans les familles asiatiques. Ces deux nombres ne sont pas connus. Cependant, les deux populations présentes en métropole ayant des effectifs comparables (500 000 chacune selon les chiffres cités habituellement), on peut considérer que les naissances issues de l’outre-mer (qu’il faudrait déduire) et les naissances asiatiques (qu’il faudrait ajouter) sont également d’importance comparable. De sorte que le nombre des dépistages de la drépanocytose donne une mesure très proche du nombre des naissances issues de l’immigration non européenne.

Ces précisions données, quels sont les chiffres (il s’agit ici des chiffres de la métropole) ?

Premier chiffre. En 2015, en métropole, 295 951 nouveaux nés ont fait l’objet du test de dépistage de la drépanocytose, soit 38,85 % du total des naissances (761 841). Autrement dit les naissances issues de l’immigration non européenne ont été en 2015 en métropole de l’ordre de 300 000, soit près de 40 % des naissances totales.

Deuxième chiffre. Le nombre des dépistages en proportion des naissances totales varie sensiblement d’une région à l’autre : il est par définition plus élevé dans les régions où les populations issues de l’immigration sont nombreuses. C’est ainsi qu’en Bretagne, région la moins concernée, il n’est que de 8 %. Il atteint 52 % en PACA. Le record est sans surprise détenu par la région Ile-de-France, où les dépistages ont été effectués sur… 73,4 % des nouveaux nés. Autrement dit, en Ile-de-France, près des trois-quarts des nouveaux nés sont issus de l’immigration non européenne !

Dernier chiffre. Le nombre des nouveaux nés subissant le test de dépistage en métropole, et donc le nombre de naissances issues de l’immigration, ne cesse d’augmenter. En 2006 il était de 214 181 soit 27 % des naissances. En 2015, comme on vient de le voir, le nombre des dépistés a été de près de 300 000, soit 38,85 % des naissances totales.

200 000 installations légales. Au moins 50 000 illégales. 300 000 naissances… Soit un total annuel de 550 000 (duquel il convient de déduire les quelques départs du territoire et les décès).

Le Grand Remplacement se poursuit donc, à un rythme qui s’accélère… Comment, averti de ces chiffres, pourrait-on de bonne foi le nier ?

  • Fermeture annoncée de l’usine Alstom de Belfort : mondialisation, délocalisations, trahison…

Les dirigeants d’Alstom viennent d’annoncer leur intention de fermer l’usine de Belfort, qui construit les TGV. L’affaire est doublement significative. Elle intervient dans une région, l’Est de la France, parmi les plus touchées par la désindustrialisation. Elle concerne un secteur symbolique puisque le train constitue une spécialité française : il a été inventé en France (et en Angleterre au même moment) et a toujours été un point fort à l’exportation.

Les politiciens et leurs porte-paroles journalistes se lamentent de concert. Larmes de crocodiles bien entendu ! La désindustrialisation en effet a été voulue et organisée par la classe dirigeante européenne (et américaine, cela va sans dire) : dès les années quatre-vingt elle a supprimé les droits de douane et libéralisé les mouvements internationaux de capitaux afin de pouvoir délocaliser dans les pays à bas coûts.

En complément de la politique de délocalisation,  la classe dirigeante européenne a organisé une immigration massive qui a pour effet et pour objet de diminuer le coût du travail non délocalisable. Il en est de même pour l’organisation du système des travailleurs détachés, l’immigration de travail et les travailleurs détachés constituant en quelque sorte un dispositif de « délocalisation sur place ».

Alstom est un nouvel épisode de cette politique de trahison mondialiste et immigrationniste, qui vise et organise le dumping social.

Quant aux déclarations apitoyées des politiciens, elles sont pure hypocrisie, aucun des candidats de droite et de gauche en lice n’ayant l’intention, s’il est élu, de remettre en cause quoi que ce soit d’important.

  • Insultes adressées à Trump : les élites américaines et européennes commencent à s’inquiéter

Trump a sûrement beaucoup de défauts. Certains points de son programme sont sans doute très contestables. Par exemple les préoccupations écologistes semblent lui échapper dans une large mesure. Mais de là à présenter Trump comme un fou dangereux, comme le fait l’oligarchie américaine et européenne, voilà qui paraît quelque peu abusif.

Sauf erreur de notre part les principaux points de son programme sont les suivants : arrêter l’immigration ; remettre en cause la mondialisation économique et protéger l’emploi américain par le protectionnisme ; mettre fin à l’interventionnisme américain dans le monde entier et aux opérations guerrières qui les accompagnent ; développer des liens privilégiés avec la Russie.

Pour ce qui nous concerne nous partageons pleinement les préoccupations et les objectifs mis en avant par Trump. Que l’on soit d’accord ou pas, on ne voit pas ce qui peut permettre d’affirmer que ce programme est l’œuvre d’un guignol ou d’un fou.

On comprend qu’un tel programme suscite la terreur des milieux dirigeants américains et de tous leurs relais en Europe (à commencer par nos politiciens, nos patrons et nos journalistes). C’est pourquoi elle l’insulte sans relâche depuis qu’il a déclaré sa candidature. Dans un premier temps l’oligarchie a traité Trump de clown et de bouffon. Maintenant que son arrivée au pouvoir devient envisageable, elle passé un cran et  le désigne désormais comme un fou dangereux.

La gradation dans l’insulte semble l’indiquer : l’inquiétude de la classe dirigeante mondialiste et immigrationniste ne cesse de croître au fur et à mesure que l’élection approche.