Un pays abîmé

Chronique de Paysan Savoyard

(n° 262 – Décembre 2021)

L’état de la France est profondément dégradé. Pas un seul secteur de la vie quotidienne et de l’action publique qui échappe au phénomène de délitement. La liste des pays du monde qui sont à la fois riches et apaisés est restreinte : la France en faisait partie, sans conteste, et dans les premières places, il y  a encore une trentaine d’années. Ce n’est plus le cas.

Le phénomène de déclin, comme nous allons le voir, est incontestable. Eric Zemmour parle à juste titre de grand déclassement. Les Français pourtant n’en ont pas nécessairement conscience. Les gens jeunes, par définition, n’ont pas la possibilité de comparer avec la situation antérieure. Quant aux plus âgés, leur vision est brouillée par différents facteurs : l’amélioration de leur situation matérielle personnelle au fil de leur carrière, l’illusion que procurent le progrès technique et la consommation, l’effet de la propagande progressiste du Système… Lorsqu’on observe, en s’en tenant à l’essentiel, la façon dont fonctionnent aujourd’hui les différentes institutions qui structurent la société française, lorsqu’on examine, pour compléter le tableau, la situation patrimoniale et matérielle du pays et de ses habitants, le grand déclassement saute pourtant aux yeux.

  • Le système de santé en souffrance

Comme l’épidémie l’a mis en évidence, l’hôpital, souvent présenté jusque-là comme parmi les meilleurs du monde, est en réalité en mauvais état. Le manque de médecins est le problème le plus grave. Un quart des postes de médecins hospitaliers sont vacants. Une partie de ces postes vacants sont occupés par des médecins à diplôme étranger, dont les compétences sont sujet à caution. De nombreux lits ont été supprimés par manque de médecins. En outre l’absentéisme des personnels paramédicaux est, semble-t-il, considérable et pèse également sur le fonctionnement. Concernant cette fois la médecine ambulatoire la situation n’est pas meilleure : le phénomène des « déserts médicaux » et de pénurie de spécialistes dans certaines régions ne cesse de s’aggraver.

Il y a deux causes principales à ce phénomène de manque de médecins. La première est que les autorités ont fixé pendant des années le numérus clausus des futurs médecins entrant en formation à un niveau très insuffisant, espérant ainsi limiter les dépenses médicales. Alors qu’il était d’environ 8000 dans les années 70, il n’a cessé d’être abaissé ensuite, jusqu’au point bas de 3000 dans les années 90, et ce alors-même que la population augmentait. Le numérus clausus n’a de nouveau été fixé à 8000 qu’en 2017. Il est désormais de 9000. A ce rythme le rattrapage permettant de revenir à une population médicale suffisante prendra deux décennies.

Concernant les déserts médicaux, ils sont liés non seulement au nombre insuffisant de nouveaux médecins mais aussi au fait que les médecins sont laissés libres de s’installer là où ils le désirent. Cette situation est anormale, dans la mesure où ces professions soi-disant libérales voient en réalité leur revenu garanti par la sécurité sociale, qui les conventionne systématiquement et leur assure donc une clientèle inépuisable. Il serait logique que les médecins nouvellement diplômés, en échange de leur conventionnement, soient affectés dans les zones déficitaires, à l’hôpital et en médecine libérale, pendant les premières années de leur carrière.

Il est difficile d’affirmer que le mauvais état du système de santé soit la cause, ou du moins la cause unique du phénomène : toujours est-il que, pour la première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, l’espérance de vie en France a cessé d’augmenter et marque même une légère régression.

  • L’effondrement de l’école

L’école elle aussi est en très mauvais état. Le niveau moyen ne cesse de baisser. La France est classée seulement entre la 15e et la 25e position, selon les domaines de compétences, dans le classement international PISA. Les enseignants, qui ont perdu toute autorité de principe et ne sont pas soutenus par leur hiérarchie, sont fortement absentéistes et font profil bas. Une partie d’entre-eux vivent dans la peur, face à une population scolaire de plus en plus islamisée et dangereuse. Dans de nombreux établissements, la violence et l’indiscipline règnent en maîtres.

Le bac étant désormais attribué à tous ou presque, le nombre d’étudiants a explosé. Or 40 % des inscrits à l’université en sortent sans aucun diplôme. Quant aux diplômes délivrés, un grand nombre sont sans valeur sur le marché du travail. Les énormes cohortes d’étudiants bidon refusent ensuite, à la fin de leurs « études », d’occuper les emplois manuels et de service, qui sont pourtant disponibles par centaines de milliers (bâtiment, restauration, transport, garde d’enfants, maisons de retraite…). Dans ces conditions, dans les agglomérations du moins, ces emplois sont majoritairement occupés par des immigrés.

Il faudrait rétablir dès l’entrée au collège une sélection en fonction des aptitudes et du mérite, supprimer le collège unique et délivrer une formation professionnelle à tous ceux qui n’ont pas vocation à suivre des études générales. L’accès aux filières universitaires devrait se faire, par sélection, en fonction des débouchés professionnels existants, de façon à ce que tout diplômé puisse obtenir un emploi correspondant à sa formation, comme c’est le cas pour les écoles d’ingénieurs.

  • Le saccage du patrimoine naturel et paysager

Dès les années soixante, la politique suivie en matière agricole a eu pour objectif de remplacer l’agriculture paysanne par une agriculture productiviste à l’américaine. Cette orientation stratégique a entraîné un exode rural, qui a permis d’alimenter les grandes industries de main d’œuvre. La population, par ailleurs en augmentation du fait de l’immigration, s’est ainsi concentrée dans les agglomérations, tandis qu’une grande partie du territoire se vidait. Ces évolutions ont notamment enclenché un processus de bétonnage et de saccage consciencieux du patrimoine naturel et paysager, qui s’accentue chaque année un peu plus : plaines agricoles lunaires et polluées, autoroutes et Tgv, zones commerciales, tours et barres, lotissements, mitage du paysage, et désormais éoliennes.

Dans ce domaine de l’environnement d’autres évolutions négatives sont à souligner. Les moyens de la SNCF ont été concentrés depuis trente ans, sur le Tgv, destiné à relier entre elles les grandes agglomérations. Le maillage du chemin de fer traditionnel de service public a lui été sacrifié : fermetures de lignes et de gares, absence d’entretien et d’investissements, entraînant retards, pannes et annulations. La SNCF n’est plus un service public : de l’ancien monde du chemin de fer, elle conserve seulement le pire, le corporatisme et les grèves, qui achèvent de dégrader le service rendu.  Dans le même temps, le transport des marchandises par rail et par canaux a été abandonné au profit du camion, pourtant dangereux et polluant. Le choix du tout camion, pour permettre le zéro stock et le flux tendu, a motivé la réalisation d’un réseau autoroutier destructeur du paysage.

Quant à la révolution opérée dans l’agriculture, elle a finalement abouti à la situation suivante : les Français peuvent consommer en quantité et pour un prix modique des produits, français ou importés, à la qualité douteuse et potentiellement nocifs.

  • Les Français moyens périphérisés

L’urbanisation a provoqué la réalisation accélérée des hideux quartiers de barres et tours HLM, qui se sont implantées dans toutes les villes françaises. Occupées dans un premier temps par la population ouvrière française issue de l’exode rural, ces barres et tours ont progressivement accueilli les immigrés. L’arrivée continue des immigrés a conduit les Français à fuir ces quartiers : ils sont pourtant souvent rattrapés par les immigrés auxquels ils ont cherché à échapper, la loi SRU, d’essence totalitaire, imposant partout la construction d’HLM et la « diversité ».

Chassés des quartiers de HLM, les Français moyens sont victimes d’une autre évolution négative : l’augmentation des prix de l’immobilier dans les centres-villes. La pression à la hausse est exercée à la fois par la classe supérieure française enrichie par la mondialisation et par les riches acheteurs étrangers (on pourrait d’ailleurs se demander s’il est bien légitime de laisser les étrangers prendre librement possession de l’immobilier de prestige à Paris, dans le cas des pays du Golfe, ou de propriétés agricoles ou vinicoles, dans le cas de la Chine). Pris en tenaille par cette double évolution, HLM réservés de fait aux immigrés et hausse majeure des prix de l’immobilier, les Français moyens ont souvent été relégués dans la France périphérique, loin des agglomérations où se produit et se concentre la richesse. En outre la hausse immobilière a conduit les Français moyens à s’endetter pour la durée de leur vie active et à consacrer une part considérable de leurs revenus à l’acquisition de leur logement.

  • Une situation de l’emploi profondément malsaine

Le chômage en France est à un niveau élevé depuis cinquante ans : entre 8 et 10 % de la population active. Non seulement le niveau du chômage est élevé, mais il est de plus artificiellement minoré par différents procédés, tels que les préretraites ou les formations pôle emploi. En outre, le chômage ne reflète qu’en partie la situation réelle de l’emploi. La multiplication des emplois publics bidon à laquelle les gouvernements ont procédé depuis cinquante ans, dans la fonction publique territoriale en particulier, améliore artificiellement la situation de l’emploi. Il en est de même de la multiplication du nombre des étudiants bidon organisée depuis quarante ans : l’explosion de la population « étudiante » permet de diminuer d’autant la population active et le nombre de chômeurs. Le sous-emploi véritable est donc massif.

Cette situation de sous-emploi s’accompagne de trois autres phénomènes malsains. Le travail non déclaré représente une réalité sans doute importante. Deuxième phénomène pernicieux, déjà évoqué plus avant : on se trouve en présence d’un comportement massif de fuite devant les emplois jugés pénibles ou mal rémunérés. C’est ainsi que les emplois vacants, dans le bâtiment, les commerces alimentaires ou les maisons de retraite, se comptent par centaines de milliers (entre 300.000 et 1 million selon les sources). Dans ces secteurs, une grande partie des emplois sont occupés par des immigrés, souvent clandestins, ou par des travailleurs détachés (les travailleurs européens détachés, en particulier dans le BTP, sont actuellement 300.000). Troisième phénomène délétère, une partie de la population s’est installée depuis des décennies dans l’assistanat et vit d’allocations. La situation du travail en France est donc catastrophique et profondément malsaine (voir cette chronique). 

  • Une désindustrialisation catastrophique pour la classe populaire

Depuis les années 80, les gouvernements français et les dirigeants d’entreprise se sont associées aux décisions prises au plan international et européen, sous l’impulsion des Etats-Unis : forte diminution des droits de douane, multiplication des accords de libre-échange, libéralisation des mouvements de capitaux, adhésion de la Chine à l’OMC. Il s’en est suivi un mouvement massif de délocalisations et de désindustrialisation de la France. Mises en concurrence avec les pays à bas coûts, les entreprises françaises ne pouvaient être compétitives : elles ont donc soit licencié pour améliorer cette compétitivité soit délocalisé. Le poids écrasant des charges sociales liées aux embauches qui pèsent en France sur les entreprises a encouragé et accentué le phénomène (rappelons que, pour l’employeur, le coût d’un emploi est environ le double du salaire net qu’il verse).

Les conséquences négatives de ces délocalisations sont nombreuses et lourdes : dépendance vis-à-vis de l’étranger ; désertification des régions françaises jusque-là industrielles ; disparition d’un type d’emploi, l’emploi industriel, qui offrait aux Français de la classe populaire une possibilité de promotion sociale. Au contraire les emplois de service sur lesquels ils doivent se rabattre présentent ces deux caractéristiques : les salaires sont faibles et il n’y a pas de possibilité de progression sociale.

  • Une sphère publique aussi impuissante qu’obèse

Impuissante et inefficace dans la plupart des domaines de l’action publique, la sphère publique est pourtant obèse et pléthorique. La décentralisation, en particulier, est une source de turpitudes multiples : empilement des niveaux de décentralisation, enchevêtrement des compétences, opacité, gâchis, recrutement clientéliste d’une fonction publique territoriale démesurée, inexistence du contrôle exercé en principe par l’Etat, corruption…

L’Etat lui-même est parasité par une myriade de « machins », hautes autorités, hauts conseils et commissions diverses, qui vivent sur la bête et permettent de placer copains et obligés. Quant au parlement il n’a dans le régime de la Ve république qu’un rôle décoratif : l’assemblée sous la coupe de l’exécutif est une chambre d’enregistrement ; le sénat ne décide rien. Leurs effectifs respectifs sont pourtant supérieurs à ceux des leurs homologues américains.

Le secteur parapublic et associatif subventionné, qui permet de s’affranchir des règles du recrutement public et de la dépense publique, est un autre nid majeur de gâchis et de turpitudes diverses. Les associations, en particulier, profitent de la multiplicité des guichets (les différentes administrations de l’Etat, les collectivités locales, l’Europe…) pour empiler les subventions. On soulignera qu’un certain nombre de ces associations sont des officines militantes et des organes privilégiés de la propagande du Système : le secteur de la propagande dans les écoles et celui de l’encouragement de l’immigration sont particulièrement fournis.

Dans un tel contexte, la sphère publique est probablement le lieu d’une importante corruption. Selon l’ONG Transparency international, la France n’est que 23e dans la liste des pays les moins corrompus, moins bien classée que la quasi-totalité des autres pays occidentaux.

  • Une armée qui s’occupe de la défense des autres

Il apparaît que l’usage que font les autorités de l’armée française n’a pas grand rapport avec la défense nationale. L’armée est envoyée dans des opérations extérieures pour soi-disant lutter contre le terrorisme, alors que le terrorisme est bien présent sur notre propre sol. Elle est envoyée à l’étranger pour des opérations de maintien de la paix, alors qu’une situation de guerre civile s’est installée chez nous, que nos frontières sont des passoires et que de nombreuses enclaves étrangères de fait sont aujourd’hui solidement enracinés.

  • Des finances publiques depuis cinquante ans en mauvais état

Les comptes des administrations publiques, Etat, collectivités locales, sécurité sociale, enregistrent un déficit chaque année depuis 1975. De ce fait, la dette publique, qui constitue l’addition des déficits, est en augmentation continue. Alors qu’elle était de seulement 20 % du PIB en 1975, elle n’a cessé d’augmenter depuis, atteignant 100 % du PIB en 2018. La distribution de crédits publics, opérée par le gouvernement Macron pour absorber les décisions de confinement et de fermeture qu’il a cru devoir prendre contre le Covid, l’a même fait passer à près de 120 % du PIB. 

Les causes des déficits publics français devenus permanents sont doubles. La première est la politique de “traitement social” qui a été mise en place depuis des décennies pour limiter les effets sociaux du chômage et des délocalisations : création d’emplois publics surnuméraires ; voies de garage du sous-emploi ; multiplication des étudiants bidons et souvent boursiers ; assistanat. La deuxième cause de la dégradation des finances publiques est l’immigration, qui représente un coût de toute évidence majeur. Les immigrés étant pour la plupart dans une situation socialement moins favorable que les Français de souche, ce sont eux qui bénéficient de la plus grande part des dépenses publiques : logement social, accueil dans les services publics, prestations sociales de toutes natures.  

Il faut souligner ce point : les déficits s’accumulent et la dette se creuse alors que, dans le même temps, l’Etat a vendu une partie de son patrimoine au cours des années : en privatisant des entreprises ; en concédant l’exploitation des autoroutes ; et en vendant une partie de son patrimoine immobilier, notamment dans les quartiers centraux de Paris. Mieux encore,  l’état des finances publiques s’est dégradé alors même que, comme nous allons le voir, les impôts, taxes et cotisations n’ont cessé de croître (voir cette chronique).

  • La France record du monde des impôts, taxes et cotisations

Pour financer ces dépenses publiques, les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire les impôts, taxes et cotisations, n’ont cessé de croître.  Jusqu’en 1974, ils étaient inférieurs à 34 % du PIB. Ils ont dépassé les 40 % en 1982 et atteignent aujourd’hui (2019) 47 % du PIB.

Ce taux est le plus élevé du monde. La France est depuis longtemps dans le groupe de tête des pays à fort taux de prélèvements obligatoires mais elle était tout de même dépassée, jusqu’en 2018, par les pays d’Europe du nord, les plus sociaux. Depuis 2018, selon l’OCDE, le record du monde des impôts, taxes et cotisations appartient à la France (l’INSEE, aux ordres du gouvernement, classe la France en 3e position seulement). 

Ce taux record français est très supérieur à celui de pays qui sont très comparables à la France, en termes de niveau de vie, en termes de système de protection sociale et en termes de limitation des inégalités. C’est ainsi qu’en Allemagne le taux de prélèvements obligatoires n’est que de 38 %. Il n’est que de 39 % aux Pays-Bas. La raison de cet écart considérable avec le taux de prélèvement imposé aux Français est simple : ces pays ne financent pas, comme le fait la France, une administration pléthorique, des millions d’étudiants bidon, un assistanat massif et une immigration de masse. Ces différents gouffres sans fond sont la cause du matraquage socio-fiscal que subissent les Français. 

Il faut ajouter que ce niveau de prélèvement pèse sur la compétitivité française. De nombreux salariés de haut niveau quittent la France pour échapper à ces prélèvements confiscatoires. De même, le niveau des charges sociales maintient les salaires nets à un niveau faible, décourage l’embauche, pèse sur la compétitivité des entreprises françaises et les incitent à délocaliser.

Le système de prélèvement pèse surtout sur la classe moyenne. Elle ne reçoit pas les prestations dont bénéficient les ménages peu aisés. Elle supporte l’essentiel du poids de l’impôt sur le revenu, qui n’est acquitté que par 43 % des ménages. Elle ne dispose pas comme la classe supérieure des moyens d’échapper en partie à la fiscalité confiscatoire (voir cette chronique).

  • La France n’est plus un pays riche

Le déclin de la France se mesure à un dernier chiffre, essentiel, le PIB par habitant, qui donne la mesure du niveau de vie de la population. De ce point de vue encore, la situation de la France s’est fortement dégradée. En effet, le PIB de la France a augmenté nettement moins rapidement que n’a augmenté, “grâce” à l’immigration, le nombre de ses habitants. De ce fait, si l’on prend en compte le pouvoir d’achat de son PIB par habitant (PIB en termes de parité de pouvoir d’achat ou PPA), la France n’occupe plus que la 29e position mondiale !

En termes de niveau de vie, autrement dit, la France est désormais nettement dépassée, pour s’en tenir à l’Europe, par les pays d’Europe du nord, par la Suisse, par le Luxembourg, par l’Irlande, par l’Allemagne, par l’Autriche, par la Belgique, par les Pays-Bas et, de peu, par le Royaume-Uni. Parmi les six pays fondateurs de la construction européenne, la France ne devance que l’Italie.

  • Face à la délinquance, l’infini laxisme de la justice

3,5 millions de délits et crimes sont enregistrés officiellement chaque année. Les enquêtes « de victimation » estiment que le nombre est en réalité trois fois supérieur, un grand nombre de délits (vols, dégradations volontaires, coups…) n’étant pas déclarés. Au sein de ce nombre total de 3,5 millions, les agressions « gratuites » et les vols avec violence sont en constante progression. D’autre part cette délinquance s’est étendue désormais à tous les points du territoire. Les endroits du territoire encore protégés il y a une dizaine d’années, comme le milieu rural, les petites villes et les grandes villes de l’ouest, sont désormais logés à la même enseigne que les autres. Cette délinquance de masse est évidemment une conséquence directe de l’immigration, ses ressortissants étant responsables de la très grande majorité des délits et crimes.

Face à cette délinquance élevée qui s’est étendue sur tout le territoire, la loi pénale et les juges sont d’un remarquable laxisme. 1 million de personnes sont identifiées chaque année pour avoir commis un ou plusieurs des 3,5 millions de crimes et délits annuels recensés. Parmi ce million de délinquants identifiés chaque année, la plupart échappent à la prison, par l’effet de multiples mécanismes laxistes (décision de ne pas poursuivre, peines alternatives, aménagement des peines…) : seuls 80.000 d’entre eux entrent en incarcération. En outre les délinquants incarcérés n’effectuent un séjour effectif en prison que de courte durée (5 mois en moyenne pour les délits) du fait de nombreux mécanismes de libération conditionnelle et de remise de peine automatique. On peut donc résumer la situation d’un mot : la quasi-totalité des délinquants sont… en liberté (voir cette chronique)

  • Un pays envahi

Le plus grave est pour la fin : le pays est en train d’être envahi par une immigration venue pour l’essentiel d’Afrique et du Moyen Orient. Entre les installations légales, les installations irrégulières et les naissances dans des familles issues de l’immigration, ce sont chaque année au moins 500.000 immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou qui s’installent sur le territoire de la métropole. On peut considérer que les personnes issues de l’immigration non européenne représentent désormais entre un quart et un tiers de la population de France métropolitaine (ils sont 18 à 20 millions selon nos estimations personnelles).

Cette invasion s’opère avec la complicité active de la classe dirigeante, qui non seulement ne fait rien pour s’y opposer, mais multiplie depuis cinquante ans les lois et les décisions immigrationnistes.

Terrorisme, délinquance de masse, tabassages et coups de couteaux « gratuits », intimidationsembrouilles, agressions verbales, émeutes chaque jour ou presque dans les différentes “zones sensibles”, centaines de quartiers hors du contrôle de l’Etat et devenus de fait des enclaves étrangères, trafic de drogue, multiplication des points de deal, marché du crack dans Paris intra muros, crasse, tiers-mondisation, bidonvilisation et campements sauvages, même dans les artères les plus prestigieuses de la capitale… : le chaos s’est désormais solidement installé.

Les conséquences catastrophiques de l’immigration sont au nombre de sept. Elle entraîne une dégradation de l’environnement et des conditions de vie. Elle exerce une pression à la baisse sur les salaires. Elle provoque l’effondrement et la ruine des systèmes sociaux et des services publics. Elle implique la taxation confiscatoire des Français de souche. Elle alimente une délinquance et une insécurité qui s’étendent. Elle se traduit par une islamisation galopante. Elle conduit la population de souche européenne à se sentir de façon croissante étrangère dans son propre pays et à baisser les yeux (voir cette chronique).

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La mise bout à bout de ces différentes photographies compose l’image d’un pays en déclin vertigineux. La responsabilité des pouvoirs publics et des gouvernements qui se sont succédé depuis cinquante ans est totale : cette situation résulte intégralement, dans chacun des domaines que nous avons examinés, des orientations et décisions arrêtées en toute conscience par la classe dirigeante et ses gouvernements. Les Français sauront-ils en prendre conscience et en tirer la conclusion dans quelques mois ?

Voir également ces chroniques :

Macron est-il nul en économie ?

Le chagrin, la peur, la haine

La plupart des délinquants sont… en liberté

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