Comment décider les Français de souche à voter pour un pouvoir fort

Chronique de Paysan Savoyard

(n°243 – Février 2021)

Comme nous l’indiquions dans une précédente chronique (voir ici), la situation est la suivante. La majorité des Français de souche européenne sont dans une position psychologique schizophrénique. Ils craignent l’immigration et les catastrophes qu’elle provoque, dont ils sont parfaitement conscients. Ils sont également parfaitement conscients de ce que la France et l’Europe sont en train d’être envahies. Mais ils s’y résignent, dans le souci d’éviter le chaos et le bouleversement de leur situation personnelle, et choisissent donc de continuer à apporter un appui électoral, direct par le vote ou indirect par l’abstention, à la classe dirigeante immigrationniste.

Il est possible de les faire changer d’attitude, de les faire sortir de leurs contradictions et de les amener à élire et à soutenir un pouvoir fort se donnant pour objectif de remettre de l’ordre, d’arrêter l’immigration et de conduire la majorité des immigrés non européens à regagner leurs pays d’origine.

Comment ? Comment décider les Français à voter pour un pouvoir fort et à lui apporter leur appui ? La première condition est évidente : il faut un chef. Il faut que le parti populiste ait un chef qui apparaisse à l’opinion comme réunissant les qualités nécessaires : la capacité de leadership, la capacité de décision, la détermination. Cette condition est la plus décisive mais c’est aussi la plus difficile à réunir. Actuellement dans le courant populiste ce chef n’existe pas.

Il faut ensuite présenter un programme et tenir un discours qui comprennent les éléments suivants : montrer qu’un gouvernement peut sans difficulté mener une politique efficace pour reprendre le contrôle du pays ; montrer que ce gouvernement aurait tout à fait les moyens d’appliquer une telle politique et de surmonter les oppositions ; et surtout montrer que la mise en œuvre de cette politique ne conduirait pas les Français moyens à courir des risques personnels.

  • Un gouvernement populiste pourrait sans difficulté reprendre le contrôle du pays

Une politique efficace pour arrêter l’immigration et conduire une grande partie des personnes originaires de l’immigration à regagner leurs pays d’origine suppose de mettre en oeuvre sept mesures principales, à la hauteur de l’enjeu :

Changer la loi pour arrêter toute immigration non européenne légale et mettre fin à l’accueil d’étrangers non européens quel qu’en soit le motif (familial, travail, études, accueil de malades demande d’asile…).

Ne plus délivrer de visas aux ressortissants des pays d’immigration, de façon à tarir l’une des sources importantes de l’immigration clandestine.

Procéder à la déchéance de nationalité de toutes les personnes qui ne sont pas de souche française ou européenne (l’opération pourrait prendre la forme d’une déchéance générale suivie d’une réattribution de la nationalité aux seuls Français de souche européenne).

Réserver les aides publiques et sociales aux seuls Européens de souche.

Mettre en place des accords de remigration avec les pays d’origine, en utilisant les nombreux moyens de pression qui sont à notre disposition (aides financières pour les pays volontaires ; arrêt des échanges commerciaux avec les pays récalcitrants ; arrêt des aides ; saisie des biens des dirigeants…).

Mettre en place une aide financière massive aux immigrés qui accepteront de partir, en la finançant grâce aux crédits actuellement consacrés à l’immigration, qui seront supprimés.

Reprendre militairement le contrôle de notre territoire et procéder à l’arrestation, à l’expulsion ou à la mise hors d’état de nuire de tous les récalcitrants.

Il faut montrer à l’opinion que l’adoption et la mise en œuvre de ces sept mesures ne se heurtent à aucune impossibilité technique ou matérielle : ce que des lois ont fait, d’autres lois peuvent le défaire. En restant dans le cadre des actuelles institutions, il est tout à fait possible d’appliquer une telle politique sans obstacles d’ordre juridique et avec rapidité. Il faudrait pour ce faire utiliser dans un premier temps l’article 16 de la constitution, qui permet au chef de l’Etat, en cas de crise majeure, de gouverner sans passer par le canal des lois et du parlement. Le chef de l’Etat pourra ensuite recourir au référendum (article 11) pour faire valider par l’opinion les mesures qu’il aura prises et obtenir son appui.

Cet arsenal de sept mesures compose une politique qui serait efficace et d’effet rapide. Le temps d’un mandat de cinq ans serait suffisant pour reprendre le contrôle de la situation et obtenir les résultats recherchés. Bien entendu ce mandat de cinq ans devrait être consacré de façon exclusive à cette politique, vitale pour le pays.

Il faut expliquer également à l’opinion que cette politique est tout à fait applicable à l’échelle de la France, même si le reste des pays européens poursuivent une politique différente voire opposée. Dans la pratique, une telle politique de survie et de reprise en mains entraînerait rapidement, sous la pression de leur opinion publique, l’adhésion de tout ou partie de nos voisins.

  • Un gouvernement populiste aurait tous les moyens de faire appliquer ses décisions et de vaincre les oppositions

Pour se faire élire, un chef présentant un tel programme doit également montrer que la France et son gouvernement disposent encore de tous les moyens de faire appliquer des mesures de cette nature et de vaincre les oppositions. Pour se donner les moyens de mettre en œuvre les mesures qui viennent d’être énumérées, il faudrait mettre en œuvre les quatre décisions suivantes :

Mettre fin aux opérations extérieures et faire revenir l’armée en métropole.

Recruter massivement et augmenter au niveau nécessaire les effectifs de la police et de l’armée, en réservant les recrutements aux Français de souche européenne.

Mettre en place des gardes patriotes, en renfort de la police, composées de volontaires.

Suspendre puis révoquer les fonctionnaires, policiers et juges qui s’opposeraient à l’application de ce programme.

Quant aux moyens financiers, la crise en cours montre que l’Etat peut, le cas échéant, mobiliser sans difficulté, en s’endettant, toutes les ressources nécessaires.

Il faut grâce à ces décisions montrer que, dans l’hypothèse où la politique de reprise en main provoquerait de fortes oppositions de la part des immigrés ou de leurs alliés collaborateurs, un gouvernement populiste aurait tous les moyens d’imposer sa volonté : nous gagnerons sans difficulté parce que nous disposons encore pour le moment d’une énorme supériorité militaire et matérielle.

  • Une politique de reprise en main est possible sans implication personnelle des Français moyens de souche et sans risques personnels pour eux

La dernière condition pour que les Français votent en majorité pour un chef se donnant cette politique comme objectif est la suivante : il faut montrer que l’on peut sortir de l’immigration et reprendre le contrôle du pays sans risques pour la situation personnelle des Français moyens. Si un chef se présente devant eux, en leur montrant qu’on peut maîtriser la situation sans qu’eux-mêmes soient obligés ni de se « salir les mains » ni de prendre des risques personnels, physiques ou matériels, alors la majorité des Français moyens, le soutiendront.

Il faut expliquer aux Français moyens que leur situation personnelle ne sera pas mise en danger. Il n’y aura pas de guerre civile mais des opérations de police et des opérations militaires, qui n’impliqueront pas la population. Ces opérations seront conduites avec notamment pour objectif de protéger la population de souche. Autrement dit les Français moyens de souche resteront protégés et à l’écart de ces opérations.

Les Français n’ont pas à avoir peur parce qu’ils n’auront pas à s’impliquer personnellement : leur seul rôle, mais il est décisif, est de voter pour la politique de reprise en main qui leur est proposée et de lui apporter ensuite leur soutien, par le référendum.

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Il faut apporter ces précisions avant de conclure. Une telle politique aurait sans aucun doute différentes conséquences économiques et sociales, notamment parce qu’il faudrait occuper les emplois libérés par les immigrés. Mais il n’y pas de raison qu’elle se traduise par un effondrement de l’économie et du niveau de vie, ni qu’elle freine nos approvisionnements extérieurs ou nos possibilités d’emprunt. Quand bien même ce serait le cas, cette hypothèse doit évidemment être acceptée : une baisse du niveau de vie, même importante, ou une crise économique, même grave, constitueraient des inconvénients mineurs s’ils permettaient d’échapper au gouffre.

Seconde précision. Il est évident que plus tôt une telle politique est engagée, plus limitées en seront les difficultés et les conséquences économiques, sociales et humaines.

Troisième précision. On nous dira que la morale et les « valeurs » s’opposent aux différentes mesures évoquées plus haut. Nous répondrons que cet obstacle n’en est pas un. Les valeurs morales que veut respecter un individu peuvent le conduire à ouvrir sa porte à l’Autre et à partager ses biens s’il le désire. De telles valeurs ne peuvent en revanche s’appliquer à la société tout entière, qui doit avoir pour seul objectif sa pérennité et son avenir. La survie et l’avenir de nos peuples et de notre civilisation constituent l’objectif le plus noble et le plus élevé que puisse se fixer notre société. Disons les choses autrement. En ayant pratiqué depuis des décennies des « valeurs morales » qui n’ont pas lieu d’être à l’échelle d’une société, nous en sommes aujourd’hui rendus à cette situation très simple : ce sera eux ou nous.

Terminons. Les conditions que nous venons d’énumérer ne sont à l’évidence pas réunies. Il n’y a pas de chef. Il n’y a pas de cap. Pas de détermination. Pas d’espoir. Dès lors, dans le cadre de la prochaine élection, la majorité des Français de souche se partageront, comme depuis des années, entre deux attitudes : soit l’abstention soit le vote pour les partis du Système, dans l’espoir de se protéger ainsi le mieux possible. Le choix du statu quo, comme d’habitude, entre aveuglement volontaire et résignation…

Voir également ces chroniques :

La victoire du RN est impossible car la majorité des gens ont intérêt au statu quo

Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis immigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

Il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas de France que peut venir l’espoir

7 commentaires sur “Comment décider les Français de souche à voter pour un pouvoir fort

  1. « Suspendre puis révoquer les fonctionnaires, policiers et juges qui s’opposeraient à l’application de ce programme. »

    Pas possible. Du moins c’est bien plus compliqué que cela. La Constitution de 1958 proclame le principe de l’inamovibilité des Juges, qui les protège de la révocation et même des changements arbitraires de poste que pourrait faire un Exécutif insatisfait des décisions rendues par un Juge. Et là je serais plus circonspect, car quoi qu’on en dise, c’est nécessaire afin de sauvegarder précisément un minimum d’impartialité aux juges, ou leur permettre en tout cas de faire leur métier avec un minimum de sérénité.

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