Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis immigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

Chronique de Paysan Savoyard

(n°198 – avril 2018)

Une large majorité des Français de souche européenne sont opposés à la poursuite de l’immigration, les études et sondages le montrent depuis plus de 20 ans (voir notamment pour la seule année 2018 ici, ici, ici, ici, ici, ici et encore ici). Ces mêmes Français pourtant votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes. C’est ainsi que M. Macron a obtenu en 2017 un nombre de voix double de celui de Mme Le Pen. Comment expliquer cette situation paradoxale ? Et comment conduire les Français à adopter une attitude plus cohérente et à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ?

  • Si les Français votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes c’est avant tout par peur de la violence et de la guerre

La plupart des Français souhaiteraient que l’immigration s’arrête. Ceux qui, au nom de l’idéologie des citoyens du monde, approuvent l’invasion de l’Europe sont une minorité. Si l’on proposait aux Français d’être par un coup de baguette magique débarrassés de l’immigration du jour au lendemain, presque tous applaudiraient avec enthousiasme. Pourquoi dans ces conditions continuent-ils malgré tout à voter en majorité pour les partis immigrationnistes ?

La médiocrité de la candidate du FN lors des deux dernières élections explique certes une partie du phénomène. Mais là n’est pas selon nous l’essentiel. Si la majorité des Français continuent à voter pour les partis immigrationnistes c’est avant tout parce qu’ils ont peur de la violence et de la guerre. Ils jugent qu’une politique anti immigration déclencherait nécessairement des violences, des affrontements, le chaos, la guerre même, et ils s’y refusent, préférant à tout prendre subir l’immigration et ses effets.

Parmi ces Français qui continuent à voter sans enthousiasme pour les partis immigrationnistes, on rencontre plus précisément trois types d’attitude (voir également cette chronique). Il y a ceux qui refusent les mesures d’arrêt de l’immigration pour des raisons morales. Une politique anti immigration se traduirait inévitablement, pensent-ils, par des mesures de rétorsion envers les immigrés, par leur départ forcé, voire par des violences à leur égard. Et ils s’y refusent par principe, quelles que soient les conséquences de leur attitude. Cette première position est celle des « martyrs » : plutôt tendre la joue gauche que tirer l’épée.

D’autres refusent la mise en œuvre d’une politique d’arrêt de l’immigration parce qu’elle serait de toute façon, selon-eux, inefficace et vaine. Ceux-là sont convaincus que, quand bien même elle tenterait de se transformer en forteresse, l’Europe échouerait inévitablement : ils refusent dès lors l’adoption d’une politique anti immigration, qui accroîtrait, jugent-ils, les tensions, le désordre et la violence tout en restant inopérante. Cette seconde attitude est celle des « résignés » : la poursuite de l’immigration de masse étant selon eux inéluctable, il leur paraît préférable de ne pas ajouter au désordre en tentant vainement de s’y opposer.

D’autres enfin refusent une politique anti immigration parce qu’ils préfèrent repousser le chaos et la violence le plus loin possible dans le temps. Ceux-là s’efforcent d’habiter les endroits où les immigrés sont encore peu nombreux, scolarisent leurs enfants dans des établissements protégés et disposent d’un niveau de vie correct et d’un patrimoine suffisant : ils espèrent que la situation ne se dégradera pas trop vite et qu’elle leur permettra de continuer à vivre de façon satisfaisante. Ils effectuent en quelque sorte un calcul fondé sur la préférence pour le court terme : plutôt que de voir s’enclencher une politique anti immigration qui provoquerait, pensent-ils eux-aussi, un chaos immédiat et bouleverserait leur existence, ils préfèrent une dégradation continue mais progressive de la situation d’ensemble, espérant qu’elle sera suffisamment lente pour les épargner eux pendant la durée qu’il leur reste à vivre. Cette position est celle des « calculateurs » : repousser le chaos à plus tard et jouir du court-terme.

Les « martyrs » ne sont pas à convaincre : qu’ils restent avec leurs désordres psychologiques. En revanche aux « résignés », nous voulons dire qu’ils se trompent : il est possible d’arrêter l’invasion, et ce sans violences. L’erreur des « calculateurs » est encore plus tragique : c’est précisément en se refusant à mener une politique d’arrêt de l’invasion que l’on provoquera à court terme la violence et le chaos.

  • Or ce sont précisément le pacifisme et la résignation qui engendreront le chaos

Les Français résignés et pacifistes font un mauvais calcul : c’est précisément en continuant à ne pas réagir que nous hériterons inéluctablement de la violence et de la guerre. C’est alors que la peur deviendra pleinement justifiée car les conséquences de notre inaction seront de toute évidence terribles.

Si nous ne mettons pas un terme rapidement à l’immigration nous n’éviterons pas le chaos à brève échéance. Les signes sont multiples : la persécution des chrétiens d’Orient ; le fait que les pays musulmans sont tous en situation de guerre ou de tension graves, internes ou extérieures ; le fait qu’en France, comme ailleurs en Europe, les immigrés sont d’ores et déjà à l’origine de l’essentiel de la violence…

Si les choses suivent leur cours actuel, la violence et la délinquance ne cesseront de croître (voir cette chronique). D’abord parce que les populations immigrées sont le plus souvent culturellement violentes. Deuxièmement parce que les immigrés sont chaque jour plus nombreux et déjà largement majoritaires ou même en situation d’hégémonie dans de nombreux quartiers, dans des villes entières, dans des départements entiers. La violence ne pourra qu’augmenter, troisièmement, parce que ces immigrés sont avides de revanche à l’égard des Européens et des Occidentaux, qui les ont dominés, colonisés ou réduits à l’esclavage pendant des siècles. Ils sentent qu’ils ont affaire à une population européenne désormais vieillissante, psychologiquement faible, moralement inhibée, toute prête à la soumission : ivres de leur puissance, ils deviendront chaque jour un peu plus agressifs, un peu plus arrogants, un peu plus conquérants.

Dans ces conditions l’attitude d’abstention et de résignation court-termiste dans l’espoir d’éviter la violence constitue un calcul gravement erroné. La dégradation va s’accélérer et l’espoir de passer entre les gouttes deviendra de plus en plus vain. En proscrivant certains endroits et certains horaires on pouvait jusqu’à ces dernières années éviter les ennuis : cela devient au fil des mois de moins en moins possible. Le nombre des lieux protégés sera de plus en plus restreint. On pourra être agressé partout et à tout moment. Insulté, menacé, tabassé ou poignardé à toute heure, dans la rue ou les transports en commun. Saucissonné et torturé chez soi, dans son pavillon de banlieue ou de province profonde. Car-jacké en plein jour sur une route de la France rurale. Seuls les très riches pourront continuer à se protéger de façon efficace.

Les services publics (transports, hôpitaux, universités…) seront les foyers d’une tension et d’un malaise croissants et deviendront toujours plus désagréables à fréquenter. Il y faudra notamment prendre garde en permanence à son expression et à son comportement, choisir ses mots et baisser le regard.

Pour financer l’accueil, les besoins sociaux et les exigences toujours plus impérieuses des immigrés, les impôts et taxes pesant sur les Français de souche européenne, déjà parmi les plus élevés du monde, ne cesseront d’augmenter. On notera ainsi par exemple que le gouvernement vient de décider de fermer de nouvelles classes de la France rurale et périphérique afin de pouvoir financer la forte diminution du nombre d’élèves par classe à laquelle il a décidé de procéder dans les écoles « prioritaires » de banlieues (voir cette chronique).

Dans ce contexte le basculement et la prise de pouvoir sont probablement pour bientôt. Les « quartiers » sont depuis longtemps passés sous domination des immigrés. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux dans les lieux de pouvoir et d’influence : politiciens nationaux et locaux, médias, police, avocats, enseignants…. Leurs revendications et leurs exigences ne cesseront de croître.

Le calcul courtermiste est donc gravement erroné : si nous ne réagissons pas, nous n’éviterons pas à court terme sinon le chaos du moins une dégradation spectaculaire de la situation.

  • C’est en menant une politique de libération de l’Europe que l’on pourra éviter la violence

La réalité est à l’inverse de ce que pensent les pacifistes, les résignés et les calculateurs courtermistes. Il est possible sans violences de mettre fin à l’invasion migratoire et de procéder en quelques années à une remigration significative : c’est en menant sans délai cette politique de libération qu’on pourra éviter le chaos.

Pour arrêter l’invasion et opérer une remigration, la politique à conduire ne présente pas de difficultés matérielles ou techniques : elle suppose seulement la volonté de la conduire. Elle passe par quatre types de mesures :

Il faut d’abord changer la loi pour supprimer les différentes procédures d’immigration actuellement ouvertes, notamment l’immigration familiale et l’asile.

Il faut deuxièmement instaurer un contrôle efficace aux frontières, appréhender et expulser les délinquants étrangers et naturalisés ainsi que les immigrés en situation irrégulière, et les placer en rétention tant que leur expulsion n’a pu être organisée.

Pour inciter les immigrés à regagner volontairement leur pays d’origine, il faut troisièmement supprimer le droit du sol et procéder à une opération générale de réattribution de la nationalité aux seules personnes dont les ascendants sont de nationalité française ou européenne depuis trois générations au moins. Il faut ensuite réserver les prestations sociales et l’accès aux services publics aux seules personnes auxquelles la nationalité française a été réattribuée.

Il faudrait quatrièmement accorder une aide en capital d’un montant incitatif aux personnes choisissant de remigrer. Pour conduire les autorités des pays d’origine à apporter leur concours à cette politique de remigration, le versement d’aides budgétaires significatives serait bien entendu nécessaire (il faudrait également ne pas hésiter à les corrompre).

Il y a lieu d’insister sur ce point : tout cela pourrait se mener de façon efficace, sans violences et sans déclencher d’émeutes durables, pour les trois raisons suivantes :

D’abord parce que nous disposons encore, nous Français et européens, de tous les leviers, militaires, policiers, administratifs, financiers et économiques. Nous pourrions notamment sans difficulté augmenter rapidement les effectifs des forces de l’ordre : les jeunes Français de souche européenne se presseraient pour être recrutés et participer à la reprise en main de notre pays. De même nous disposons amplement des moyens financiers permettant de conduire cette politique : nombreux sont les Français qui seraient prêts à payer tous les impôts qu’il faut pour financer la politique de libération pacifique de la France et de l’Europe.

Nous pourrions sans difficulté, deuxièmement, maîtriser et empêcher les réactions d’opposition violente à la politique anti immigration. Il suffirait de donner aux forces de l’ordre l’instruction de tirer sur les émeutiers et les éventuels opposants armés pour que les émeutes s’arrêtent immédiatement. Le retour à l’ordre, l’usage assumé de la force et la démonstration de notre détermination feront rapidement comprendre aux immigrés qu’ils n’ont d’autre choix que de remigrer.

La politique de libération, troisièmement, serait efficace et sans violences parce que l’aide à la remigration que nous apporterions offrirait aux immigrés une porte de sortie enviable.

**

C’est en toute logique que les différentes attitudes résignées et pacifistes ont pris racine au sein des sociétés européennes : gavées de morale et d’idéologie humanistes, en paix depuis deux générations, amollies par le confort de la vie moderne, elles ont perdu tout contact avec la violence, le sang et la guerre et les ont en horreur. C’est ce qui les perdra.

Comment conduire les Français à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ? Comment les décider à se débarrasser dans les urnes de la classe dirigeante immigrationniste qui les conduit au gouffre ? La recette est simple : il faut tout à la fois faire peur et redonner espoir. La peur : si nous ne réagissons pas les conséquences seront terrifiantes, et ce à brève échéance. L’espoir : nous pouvons encore, si nous le voulons, libérer l’Europe pacifiquement sans drames ni chaos. Nous pouvons encore, si nous le voulons, éviter le sang, les larmes, la guerre. Et rester libres.

5 commentaires sur “Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis immigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

  1. à Victorine DESPIAU:
    Quelques-unes de vos phrases:
    « Pas de solution par les élections.
    Par conséquent, la seule solution est de lever les inhibitions au renversement de régime. »
    « la seule solution sérieuse : la prise du pouvoir par une action révolutionnaire conduite par une organisation ad hoc. »
    Une organisation ad hoc?
    Dans l’actualité immédiate, question organisation, les black blocs (cf. leurs exploits du 1er mai à Paris bd de l’hôpital) me paraissent pas mal.
    Seulement, manque de chance, ils sont principalement d’extrême gauche (libertaires et anarchistes), et donc immigrationnistes.
    Il ne me semble pas qu’une organisation similaire existe à l’extrême droite.

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  2. Victorine DESPIAU a commenté l’article ci-dessus :

    Question ; pourquoi les français continuent-ils à voter pour les partis immigrationnistes ?
    Réponse : parce qu’ils ont peur. Certes.
    Par ailleurs, concernant la solution du renversement de régime, vous exposez ce qui suit ;
    ‘’ Et vous croyez que le pouvoir en place va laisser faire?
    C’est parfaitement illégal, et toute velléité d’extrême droite dans ce sens sera tuée dans l’œuf avec les moyens appropriés.’’

    Question complémentaire donc : pourquoi les français refusent-ils l’idée du renversement de régime ?
    Réponse : comme vous l’exposez vous-même, parce qu’il sont peur. Parce qu’ils sont dans l’inhibition, l’échappatoire, l’évitement. Le légalisme républicain est bien l’autre nom de la peur.
    Donc, tout le monde a peur ; y compris ceux qui critiquent ceux qui votent par peur. Non ?
    Et donc, vous proposez un échappatoire par un Frexit. Mais un Frexit comment ? Par le vote ?
    Compter sur un Frexit par le vote est un cul de sac. D’une part parce que les gens ont peur comme vous le dites fort justement ; mais aussi et surtout parce que nos adversaires mondialistes maîtrisent le jeu électoral organisent la casting et pire, s’autorisent à contredire le vote populaire quand il leur est défavorable.
    (Voyez le vote récent de la chambre les Lords sur la question du Brexit qui tombe à point nommé dans notre échange et qui fait suite aux précédents dénis de référendum sur le traité de Lisbonne en France et aux pays Bas.).
    Même quand c’est voté par référendum, ce n’est pas voté et nos adversaires s’autorisent à annuler les résultat des référendums. Alors ?
    Enfin, à votre avis qui voterait pour des candidats proposant un Frexit ?
    Aucune majorité, c’est joué. Et si jamais un vote intervenait dans ce sens, il serait rapidement contredit par une contre mesure du système. Donc, on tourne en rond. Pas de solution par les élections.
    Par conséquent, la seule solution est de lever les inhibitions au renversement de régime.
    Quelques précédents historiques dans l’hémisphère Nord :
    En 68 en France, même De Gaulle a fui à Baden Baden et c’est Massu qui a dû le remettre dans l’hélico direction Paris. Roger Frey ministre de l’intérieur s’est mis aux abonnés absents pendant 2 jours, le pouvoir était à ramasser dans le ruisseau.
    Le bloc soviétique s’est effondré dans un souffle, le mur de Berlin est tombé sans un coup de feu. Pourtant, c’étaient parmi les pires régimes totalitaires : KGB, STASI etc …
    La Roumanie s’est libérée pratiquement sans victimes pourtant elle était tenue par un dictateur fou et par la Securitate.
    Le régime Albanais d’Enver Hodja, autre dictateur fou s’est effondré en quelques jours, pratiquement sans victimes.
    Le dictateur Ben ALI a été chassé pratiquement sans effusion de sang.
    Tout ça pour dire que quand ça tourne mal, même les plus solides défaillent.
    Qui dans la France d’aujourd’hui irait entacher son nom devant l’Histoire pour défendre ce régime pourri ? Quel préfet, quel gradé ferait tirer sur la foule ? Aucun.
    Quand ça tourne mal, les gens réfléchissent à titre individuel et calculent en fonction de leurs intérêts personnels. Qui prendrait le risque d’exposer sa famille à la vindicte populaire et à l’épuration si à la fin ça tourne mal ? Quel flic gradé resterait coincé dans la nasse avec sa famille pour défendre ces pourris ? Aucun.
    De surcroît, les militaires en contrats courts déserteraient immédiatement pour protéger leurs familles. Pour en connaître quelques uns, c’est ce qu’ils se disent d’ores et déjà entre eux. L’état de délabrement sous jacent de l’armée et des forces de l’ordre est très avancé et il y a tout lieu de penser que rien ne se passerait.

    Enfin, concernant la répression en phase préparatoire. L’état est en faillite et tout cela ne tient que parce qu’aucune pression ne vient s’exercer. L’état central ne contrôle plus rien du tout. Les services sont submergés. S’il est vrai que les quelques opposants actuellement visibles sont traqués, et que cela tétanise les velléités ; en cas d’activisme massif de notre camp, les services n’y pourraient plus rien. D’ailleurs, on le voit partout, ils ne peuvent plus rien à rien. L’état est impotent, paralysé.
    La seule chose qui les maintienne, ce sont nos propres inhibitions et notre absence de volonté.
    Enfin, ranchement, est ce que vous voyez le danseur mondain qui est à la tête de l’état tenir quoique ce soit. ?
    C’est sans précédent historique, que le président d’une puissance nucléaire se soit fait épousseter le veston devant les caméras du monde entier nous en dit long sur l’absence totale de poids de cette personne. Trump a eu vite fait de peser Macron, il l’a foutu à poil en lui imposant une humiliation jamais vue. Cela devrait être un signe pour nous.
    Qui peut avoir peur de ce fantoche et de ceux sans consistance dont il s’est entouré ?
    Tout n’est qu’une question de volonté et de levée des inhibitions. Il n’y a aucun obstacle objectif, que des obstacles subjectifs.

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  3. Jean Philippe
    a commenté l’article ci-dessus :

    « l’ethno-mathématique électorale rend désormais impossible toute solution par les urnes. »
    Tout à fait d’accord avec vous sur ce point.
    « Si une solution doit émerger, ce ne peut être que par un renversement de régime et une purge à blanc des élites, conduite par une minorité déterminée et active. »
    « il nous faut monter une organisation révolutionnaire tant qu’il en est encore temps. »
    Et vous croyez que le pouvoir en place va laisser faire?
    C’est parfaitement illégal, et toute velléité d’extrême droite dans ce sens sera tuée dans l’œuf avec les moyens appropriés.
    Les seuls à qui est laissé un peu d’air pour respirer sont les antifas, c’est-à-dire l’extrême gauche. Qui ne doit d’ailleurs pas être bien dangereuse pour le pouvoir, vu que leur agitation, parfois violente, est plutôt vue avec bienveillance.
    Mais ce serait tout différent pour l’extrême droite, à qui aucun écart ne serait pardonné.
    La seule solution, pour aller dans votre sens, est un coup d’État militaire.
    Or les militaires de haut-rang, qui ont récemment eu à pâtir du narcissisme et de l’autoritarisme de Macron, à commencer par de Villiers, en sont très loin (pas l’ombre chez eux d’un état d’esprit révolutionnaire).
    De plus, l’armée, la gendarmerie et la police sont infiltrées (noyautées?) par les Arabo-musulmans.
    Il faudrait une scission dans leurs rangs, je ne pense pas qu’il y en ait même un embryon.
    La seule solution réaliste et viable, pour que cesse cette politique migratoire aberrante et suicidaire, doit s’appuyer sur les pays dits de Višegrad (la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie) qui, eux, ont déjà goûté aux délices de la mainmise soviéto-communiste.
    La première condition, cependant, est qu’ils quittent l’UE.
    Or ces quatre pays sont tous des bénéficiaires nets de l’UE, pour plusieurs milliards d’Euros chacun, chaque année. Ça semble donc très difficile pour eux, sinon impossible, de la quitter. Pour l’instant il y a un bras de fer avec Bruxelles à propos de l’immigration, on va voir combien de temps il va durer, et qui en sortira vainqueur.
    Pour nous, c’est différent, qui sommes contributeur net (pour 8,2 milliards d’Euros en 2016). Et pourtant on a vu ce qui est arrivé aux partis qui prônaient le Frexit aux dernières élections présidentielles, à commencer par le FN (c’est vrai que MLP peut difficilement porter cet étendard, elle n’est pas, et ne sera jamais, à la hauteur).
    Le Brexit n’a malheureusement eu aucune force d’exemple, plutôt l’inverse. D’abord parce que l’Angleterre (pourtant contributrice nette à hauteur de 5,6 milliards d’Euros en 2016) est une île, donc un cas très particulier. Et ensuite, et surtout, parce que Bruxelles met un maximum de bâtons dans les roues pour que nul ne soit tenté de la suivre.
    Mais si un groupe de pays décidait d’en faire autant, alors ce serait plus facile, d’autant que le projet européen actuel aurait alors toutes les chances de capoter.
    Pour résumer ce qui précède :
    1) pour moi, tout changement de la politique migratoire de la France doit nécessairement passer par un Frexit préalable, ou mieux, par un effondrement du projet européen tel qu’il est conçu.
    2) une approche révolutionnaire peut en faire rêver certains/certaines, mais elle est utopique et n’a aucune chance d’aboutir. Sauf en guerre civile.

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  4. Victorine DESPIAU a commenté l’article ci-dessus :

    Je lis avec le plus grand soin vos chroniques.
    La dernière de ce jour (28 04 2018) est parfaitement lucide. Cependant, rien de ce que vous envisagez en conclusion (et qu’il faudra.it faire ) ne pourra se faire par un consensus démocratique.
    Ce qu’il y a à faire et que vous prescrivez, ne pourra jamais sortir des urnes, le pays est trop fracturé. Comme vous le dites, les gens sont tétanisés dans le laisser faire et la fuite en avant. De surcroît, l’ethno-mathématique électorale rend désormais impossible toute solution par les urnes.
    La solution n’est malheureusement plus dans les urnes. C’est définitif.
    Si une solution doit émerger, ce ne peut être que par un renversement de régime et une purge à blanc des élites, conduite par une minorité déterminée et active.
    Ce n’est qu’une fois en main du pouvoir que nous pourrons faire le nécessaire.
    Il nous faut nous emparer du pouvoir autrement que par les urnes et instaurer un régime transitoire fort.
    Pour cela il nous faut monter une organisation révolutionnaire tant qu’il en est encore temps. Les effectifs potentiels sont là, des groupes épars se sont constitués, mais ils restent divisés et sans projet politique à la hauteur de l’enjeu. Il faut arriver à regrouper ces forces et à les canaliser vers la prise du pouvoir.
    Le seul projet politique qui tienne est la prise du pouvoir. Tout le reste n’est que vaticination.
    il manque de grands leaders. R CAMUS est l’intellectuel qui peut animer un tel mouvement, manque l’homme d’action capable d’animer ces forces au moment de l’action finale.
    Ce à quoi nous devons nous atteler, c’est la constitution de cette organisation. L’homme d’action providentiel surgira quand l’organisation prendra corps.
    Votre voix porte, je me permets de vous suggérer de prêcher la seule solution sérieuse : la prise du pouvoir par une action révolutionnaire conduite par une organisation ad hoc.
    De mon côté, je prêche partout (d’homme à homme) dans ce sens, mais les inhibitions sont tenaces et le légalisme républicain tétanise encore les énergies. L’enjeu historique qui nous est proposé commande de dépasser le légalisme et de prendre des risques personnels. Certains le font déjà, mais de manière désordonnée et sans projet politique sérieux. Il nos faut arriver à mettre toutes ces forces en ordre.
    On n’a plus le choix, nous sommes dans une course contre la montre.
    Très sincères salutations.

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  5. La France, l’Europe, le Monde… le dessein est vaste.
    Macron est au cœur du système mondialiste. Par conviction, et peut-être aussi à cause de, ou grâce à, son passé à la banque Rothschild.
    C’est probablement le dirigeant européen qui y participe le plus, davantage que May ou Merkel. Bien davantage que Hollande.
    Car Hollande (cf. le livre : Un président ne devrait pas dire ça) voyait les problèmes posés par le communautarisme, même s’il n’a montré aucune velléité de les contrer. Hollande était passif, probablement parce qu’il savait qu’il ne pouvait rien y changer.
    Macron, au contraire, est actif. C’est un promoteur du système mondialiste, c’en est même un militant, et sa « jeunesse » est le garant de son dynamisme et de la durée de son action pour le promouvoir.
    Nous le savions, il ne s’en est jamais caché.
    Et pourtant, il a été élu.
    C’est ce qu’ont voulu, en majorité, les Français.
    Par peur? Je ne crois pas. Ils se contentent de suivre. Des moutons dociles, plus que des veaux, qui suivent la volonté hégémonique des décideurs, les oligarques français et européens.
    Qui sont ces oligarques et quel est leur objectif final?
    C’est bien expliqué dans cet article :
    DE L’EUROPE FÉDÉRALE AU GOUVERNEMENT MONDIAL
    de Jean Goychman, Conseiller régional, membre de RBM (rassemblement bleu-marine). Le lien :

    https://minurne.org/billets/15526

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