Les gouvernements ne sont ni impuissants ni dépassés : le grand remplacement est un projet

Chronique de Paysan Savoyard

(n° 285 – Décembre 2022)

De nombreux Français de souche, effrayés par l’invasion de la France et de l’Europe et par ses conséquences, se refusent à croire à la “théorie du complot” et continuent à considérer que le Grand remplacement en cours est indépendant de la volonté de leurs dirigeants. Selon eux, face à l’ampleur de l’immigration de masse, les gouvernements ont perdu le contrôle de la situation et sont désormais désarmés, dépassés, impuissants.

Nous voulons dire à ces Français complaisants qu’ils se montrent décidément d’incurables naïfs. Quand prendront-ils conscience de cette évidence : le grand remplacement est voulu. Une partie de la classe supérieure le souhaite, par intérêt et par idéologie. Une autre, par carriérisme, accepte la politique immigrationniste et s’en rend complice.

  • La pression migratoire de l’Afrique existe mais pourrait aisément être contenue

Certes, il existe depuis plusieurs décennies un mouvement de débordement de l’Afrique vers l’Europe, qui ne résulte pas de la volonté des dirigeants européens : on voit des pays pauvres et en forte croissance démographique déverser une partie de leur population surnuméraire, par un mécanisme presque physique de vases communicants, vers le continent riche et moins peuplé qu’est l’Europe. Ce phénomène est indéniable et les gouvernements européens n’en sont pas à l’origine. 

Il y a lieu de rappeler toutefois que la colonisation de l’Afrique est pour partie à l’origine de l’actuel phénomène migratoire. C’est ainsi par exemple que la surpopulation africaine a un lien direct avec le fait que les Occidentaux ont opéré une distribution généralisée de vaccins dans l’Afrique colonisée. Or la colonisation a été décidée par les élites européennes de l’époque, tout aussi éclairées, républicaines, progressistes, humanistes et universalistes que le sont aujourd’hui nos actuels dirigeants. Mieux, c’est pour une part par humanisme, progressisme et universalisme que les élites européennes du XIXe siècle ont voulu la colonisation : ce sont aujourd’hui les mêmes motifs que leurs héritiers progressistes mettent en avant pour justifier leur politique d’accueil de millions d’Africains et d’Orientaux. La boucle est donc bouclée et la responsabilité des progressistes dans la catastrophe qu’est aujourd’hui l’invasion de l’Europe ne date pas seulement des années récentes. 

Les Français de souche naïfs devraient prendre conscience de cette évidence : même si le phénomène de pression migratoire africaine est indéniable et puissant, il serait tout à fait possible de l’arrêter. Les Etats européens disposent encore de tous les moyens, matériels, techniques, financiers, humains, militaires et policiers, de fermer les frontières et de renvoyer d’où ils viennent une partie importante des immigrés. Israël par exemple démontre tous les jours qu’il est possible, même dans un environnement fortement hostile, de protéger sa frontière de façon efficace.

Une politique de fermeture des frontières et de remigration serait tout à fait applicable et efficace, même sans recourir à une violence démesurée. Les gouvernements ne le font pas. Ils ne font même aucune tentative en ce sens. Mieux encore, ils ne cessent de multiplier les dispositions destinées à accroître encore l’ampleur de l’immigration. La volonté de favoriser l’invasion est par là-même avérée.

  • Il n’y a pas de complot, mais un projet

Le grand remplacement est voulu, mais il est exact qu’on ne peut pas, au sens strict, parler de complot. Un complot, en effet, présente, dans l’acception traditionnelle du terme, deux caractéristiques : il suppose le secret et il est en principe réalisé par des opposants au pouvoir en place. Or la politique de grand remplacement revêt des attributs inverses. La volonté de faire disparaître les frontières et de laisser ainsi s’opérer un phénomène d’invasion migratoire n’est en aucune manière secrète. Certes le forum de Davos n’est pas ouvert aux médias. Certes les réunions du groupe de Bilderberg sont confidentielles. En revanche, les objectifs des dirigeants occidentaux sont parfaitement décrits dans les documents produits par les organisations internationales, telles que l’ONU, l’OCDE ou l’Union européenne. Ces intentions ont été présentées et explicitées de longue date par des acteurs importants du Système, tels qu’en France J. Attali. De même le camp sans-frontiériste ne fait nullement mystère de ses menées puisqu’elles donnent lieu à une propagande de tous les instants, impliquant tous les organismes et secteurs d’activité qui influencent l’opinion : médias, cinéma, publicité, édition, programmes scolaires et universitaires… Nul secret, donc, dans la politique immigrationniste menée depuis maintenant cinq ou six décennies. De même, il n’y a pas lieu de parler de complot puisque les cercles immigrationnistes ne sont nullement des opposants au pouvoir : ils détiennent au contraire tous les pouvoirs, économique, politique, intellectuel, culturel et médiatique. Les immigrationnistes sont le pouvoir : il ne peut donc s’agir de complot au sens strict du terme. Il existe en revanche un projet et celui-ci est tout à fait clair, pleinement cohérent et parfaitement public.

A l’examen des politiques suivies depuis soixante ans, la volonté des élites d’encourager ou de laisser se dérouler l’invasion migratoire est patente. Non seulement ces élites ne font rien pour s’opposer à l’invasion, mais elles multiplient au contraire, depuis six décennies maintenant, les initiatives destinées à accompagner et même susciter le Grand remplacement. Citons par exemple pour ce qui est de la France : les nombreuses lois favorables à l’immigration, telles que celles qui autorisent le regroupement familial ou accordent aux demandeurs d’asile des droits nombreux et croissants ; les lois attribuant aux immigrés les mêmes aides et allocations que les nationaux ; la loi accordant des droits même aux immigrés en situation irrégulière, tels que l’AME ; la loi rendant inexpusables les étrangers mineurs non accompagnés ; la loi supprimant le délit de clandestinité ; la décision de ne pas exécuter les mesures obligeant les clandestins à quitter le territoire ; la décision de subventionner, par le biais des différents guichets publics de l’UE, de l’Etat et des collectivités locales, les associations et ONG immigrationnistes, celles qui vont chercher les immigrés et celles qui aident et défendent ceux qui sont déjà sur place ; les décisions organisant la présence des immigrés dans les lieux de pouvoirs et d’influence, y compris dans les secteurs les plus sensibles comme la police et l’armée, grâce aux dispositifs de discrimination positive et de quotas. Toutes ces lois, réglementations, décisions, jugements et dispositions multiples se doublent d’une propagande de tous les instants en faveur des immigrés et de leur droit légitime de venir en Europe pour « fuir la famine et la guerre”. Elles s’accompagnent aussi de lois limitant ou interdisant l’expression des opinions opposées aux politiques migratoires. Accusés d’inciter à la haine, les opposants à l’organisation de l’invasion sont harcelés judiciairement et interdits médiatiquement.

Ceux qui ne croient pas à l’existence d’une volonté immigrationniste prétendent que toutes ces lois et dispositifs sont plutôt la conséquence de l’impuissance des gouvernements : « comme ils ne parviennent pas à arrêter le mouvement, les gouvernements préfèrent l’accompagner, pour éviter la guerre civile et les tensions trop graves ». Cette analyse complaisante ne tient pas. D’abord parce que la politique immigrationniste n’évite nullement la montée des tensions, qui ne cessent de croître à mesure que le nombre des immigrés augmente. En outre, si certaines lois et dispositions sont destinées à gérer la présence des immigrés une fois sur place, d’autres constituent des appels d’air et des encouragements directs à l’immigration et révèlent sans conteste la volonté immigrationniste. Citons quelques-unes de ces décisions et politiques immigrationnistes adoptées de façon récente. On peut par exemple rappeler que lors de son premier mandat le gouvernement Macron a organisé la venue de nombreux « réfugiés » afghans prétendant « échapper aux talibans ». L’actualité des faits divers montre que les Afghans « accueillis » en France se signalent tous les jours par une activité soutenue en matière de délinquance, de viols et d’agressions diverses. On peut signaler, deuxième exemple, l’activisme croissant de l’organisme gouvernemental Campus France, dont la mission est de susciter la venue en France du plus grand nombre possible d’étudiants étrangers, lesquels ne repartent jamais à l’issue de leurs “études”  : le nombre de ces “étudiants”, pour la plupart africains ou orientaux, a atteint cette année un record, 300.000 pour l’année universitaire en cours. Pour la première fois, troisième exemple, un gouvernement français vient d’accueillir dans un port français l’un des bateaux des ONG immigrationnistes. En ce moment même, quatrième exemple, le gouvernement envisage la régularisation des clandestins travaillant dans les “métiers en tension” et prépare une loi en ce sens. 

  • Capitalistes et progressistes, main dans la main pour encourager l’invasion 

Reste la question essentielle, celle du pourquoi. Pourquoi vouloir ainsi encourager l’invasion de la France et de l’Europe ou du moins la laisser se dérouler sans aucunement réagir ? Pourquoi les élites françaises et européennes s’abandonnent-elles à une pareille politique de trahison, qui n’a sans doute aucun précédent historique ? 

La volonté d’encourager ou de laisser s’opérer l’invasion sans réagir est portée par deux forces. La première, bien sûr, est celle de la sphère capitaliste et financière occidentale. La suppression des frontières, la gestion globale de l’économie et la dilution des peuples autochtones dans un magma de consommateurs-producteurs interchangeables et sans identité, présentent deux types d’avantages pour l’élite économique. L’affaiblissement progressif des Etats et la disparition de leurs prérogatives permet premièrement à l’oligarchie, débarrassée des obstacles, des frontières et des réglementations, d’augmenter d’autant ses pouvoirs et ses marges de manœuvres. La mondialisation et l’immigration de masse, deuxièmement, augmentent ses profits dans des proportions peut-être sans précédent. Les délocalisations dans les pays à bas coûts font ainsi disparaître les impôts, protections sociales et minimas salariaux qui avaient été mis en place dans les pays européens. L’immigration de masse d’Africains et d’Orientaux en Europe permet, elle, de casser les salaires dans les secteurs d’activité non délocalisables et d’augmenter le nombre des consommateurs et les débouchés des entreprises. Les principaux détenteurs du capital ne sont pas seuls à agir en ce sens : les demi-riches et le patronat de façon générale poussent également à la poursuite et à l’accentuation de l’immigration. Un chef de cuisine étoilé et médiatique vient ainsi de réclamer la régularisation massive des clandestins que lui et ses pareils sous-paient dans l’arrière-salle.

L’autre force favorable à l’invasion migratoire est le camp progressiste. Au nom du progrès, de l’égalité, de la liberté et du caractère universel des valeurs humanistes, les progressistes veulent construire un monde sans frontières qui sera selon eux meilleur, plus juste, plus égalitaire, plus pacifique, moins raciste. Voir ces dernières semaines la salve de prises de position particulièrement nettes de certaines figures du mouvement progressiste. B. Hamon, ancien candidat socialiste : « Il y a en France une crise de l’accueil, une incapacité à regarder le bénéfice que l’on peut tirer de l’immigration (…) Il est aussi absurde d’être pour ou contre les migrations que d’être pour ou contre le soleil. Les migrations sont un fait”. T. Guénolé, intellectuel progressiste : « Les frontières sont des lignes imaginaires: rejeter un être humain en détresse parce qu’il en franchit une, c’est absurde. Les nations n’existent pas : ce sont des fictions collectives. Je suis citoyen du monde cosmopolite et j’en suis fier ». R. Enthoven, autre intellectuel progressiste : “votre religion, on s’en tape. Votre couleur de peau, on s’en fout. Votre nationalité, votre sexualité, c’est votre problème. Assez de nous emmerder avec vos identités. Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous êtes, mais ce que vous faites et ce que vous avez choisi d’être”. Et enfin E. Macron, leur guide et leur chef : “La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN, c’est la force de notre pays”. A l’usage des Français moyens naïfs qui persistent dans leur aveuglement, ces déclarations attestent et mettent en lumière on ne peut plus nettement la volonté immigrationniste de la classe dirigeante et de ses gouvernements.

La trahison a donc deux formes et deux ressorts : l’intérêt et l’idéologie. Il est frappant de voir ainsi converger les forces en principe antagonistes que sont le capitalisme et l’égalitarisme. Il est vrai qu’elles sont en réalité issues toutes deux, comme nous le rappelons régulièrement dans différentes chroniques, de la même filiation progressiste. C’est bien en effet la révolution française qui a fait naître ces deux courants du progressisme, le libéralisme et l’égalitarisme. Comme il y a deux cents ans, ces frères-ennemis se retrouvent tous deux d’accord pour détruire de concert, en France et en Europe, la société traditionnelle et la civilisation européenne.

  • Le rôle clé des complices

Il faut apporter cette dernière précision. L’élite économique d’une part, les militants et idéologues progressistes d’autre part, constituent donc les instigateurs de la politique d’invasion. Mais ces instigateurs ont des complices. 

Il existe très probablement en effet, au sein même des gouvernements, de la haute fonction publique, du monde médiatique et des différents lieux de pouvoir, un certain nombre de personnes parfaitement conscientes de la catastrophe qu’est l’invasion migratoire. Ces personnes n’adhèrent qu’en apparence aux dogmes universalistes officiels et préféreraient pour ce qui les concerne que l’immigration soit enfin interrompue et l’ordre enfin rétabli. Pleinement lucides quant à l’ampleur du cataclysme en cours, ces personnes pourtant choisissent, tout au long de leur carrière politique ou professionnelle, de taire leurs sentiments personnels, de s’aligner en tout point sur les discours officiels et d’exécuter fidèlement la politique immigrationniste dans ses différents aspects. 

Ces personnes savent parfaitement, en effet, que toute dissidence et même toute prise de distance, même mesurée, même en comité restreint, même à huis-clos, seraient sanctionnées par une mort politique, une mort professionnelle et une mort sociale, immédiates et définitives. Elles se disent que l’arrêt de leur carrière, qui découlerait automatiquement d’une prise de position dissidente, constituerait un sacrifice personnel considérable, qui n’empêcherait cependant en rien la poursuite des politiques d’invasion, les forces immigrationnistes, en situation hégémonique, étant trop puissantes et impitoyables. Elles savent que toute prise de position dissidente serait digérée par le Système, mise sur le compte de difficultés personnelles ou professionnelles et oubliée en quelques jours. Elles connaissent bien entendu la puissance des médias, chargés de filtrer, d’occulter ou d’étouffer toute donnée ou information qui ne correspondrait pas aux analyses et aux intérêts du Système. Ces personnes, politiciens, élus locaux ou fonctionnaires, savent aussi qu’elles s’exposeraient, en cas de dissidence, à la vengeance du Système : enquête fiscale ou de vie privée, sanctions pour violation du devoir de réserve et d’obéissance, placardisation, sanctions pécuniaires…  Elles sont d’autant plus incitées à taire leurs désaccords et leurs doutes qu’elles sont le plus souvent issues elles-aussi du camp idéologique progressiste, même si ce n’est plus qu’en surface qu’elles adhèrent aux valeurs républicaines et universelles. Elles choisissent donc de se taire, de suivre le mouvement et de jouer fidèlement le rôle qui leur est imparti. On voit ces temps-ci se manifester certains responsables qui décident de rendre publiques leurs positions réelles : mais ils ont pris soin d’attendre pour ce faire d’avoir achevé leur carrière politique ou professionnelle. G. Collomb, ancien ministre de l’intérieur, vient de donner une illustration spectaculaire de ce type d’attitude. 

Toutes ces personnes, donc, ne sont pas les instigateurs des politiques immigrationnistes, mais elles doivent s’en rendre complices pour pouvoir continuer à exister professionnellement, politiquement, socialement. Ces complices sont, sans aucun doute, bien plus nombreux que les instigateurs des politiques immigrationnistes eux-mêmes. C’est d’ailleurs ce que l’on peut opposer à leur attitude de mensonge et de lâcheté : si ces complices se montraient plus courageux, ils pourraient tenter de se reconnaître les uns les autres, constituer des réseaux et mettre en place des stratégies de résistance et de sabotage, avec bien sûr tous les risques qu’une telle attitude entraînerait. Une attitude de résistance pourrait faire tâche d’huile et rendre impossible l’exécution des politiques immigrationnistes, qui suppose l’obéissance servile des bataillons de fonctionnaires, d’élus locaux et agents de tout niveau au sein de l’appareil d’Etat et des différents lieux de pouvoir. 

Ces carriéristes ne sont pas les instigateurs et les inspirateurs de la politique conduite par la classe dirigeante des pays occidentaux : l’invasion de l’Europe, acceptée, accompagnée, encouragée, organisée. Il n’en sont pas moins coupables et complices, par leur lâcheté et leur silence, de cette trahison et de ce crime de dimension historique.

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De nombreux Français de souche ont du mal à croire à l’existence d’une entreprise de trahison de la part de leurs dirigeants. Ils ont du mal, même, à imaginer la possibilité d’une telle situation, tellement elle se place aux antipodes de leurs conceptions personnelles, de leurs réflexes et de leurs façons de penser et de vivre. Les Français moyens peuvent tout à fait imaginer que leurs dirigeants puissent être incompétents et dépassés. Ils sont nombreux même à savoir qu’ils sont très largement corrompus. Mais les Français moyens de souche ont du mal à concevoir que ces dirigeants puissent être prêts à trahir délibérément les intérêts vitaux de la nation et la majorité de la population, au service de leur intérêt particulier ou de leur idéologie.

Quels sont les événements qui permettront à ces Français naïfs de sortir enfin de leur aveuglement ? La trahison de la classe dirigeante crève pourtant les yeux. Sans même parler d’immigration, ces élites ont été capables, là encore par intérêt et par idéologie, de prendre les décisions les plus lourdes et les plus extrêmes, telles que les délocalisations, la taxation confiscatoire des Français moyens, le massacre des paysages au moyen des éoliennes ou encore le bouleversement des lois en matière de moeurs, du mariage homo à la PMA, en attendant la GPA, le clônage et les funestes projets du transhumanisme.

Il y a deux siècles, les progressistes ont massacré les Vendéens, femmes, enfants et vieillards compris (entre 100 et 200.000 morts selon les sources). Ils ont guillotiné entre 20 et 40.000 personnes. Ils ont massacré les prêtres et les religieuses. Ils ont fait la guerre à toute l’Europe pour y diffuser leur révolution. Ils ont créé la conscription et ainsi envoyé au front, dans les guerres révolutionnaires et napoléoniennes puis dans les guerres mondiales, la population toute entière, alors que l’Ancien régime ne mobilisait, lui, pour des guerres qui restaient limitées et peu meurtrières, que des aristocrates et des mercenaires. Auteurs de toutes ces monstruosités dans le passé, les élites progressistes sont tout à fait capables de vouloir aujourd’hui l’élimination ou la marginalisation des Français moyens, beaufs et racistes, qu’elles détestent et méprisent.

Malgré l’avalanche de faits et de déclarations qui démontrent l’existence de sa trahison et son ampleur, la classe dirigeante continue de bénéficier d’une certaine mansuétude de la part des Français moyens, qui majoritairement continuent à voter pour elle ou à s’abstenir passivement. On se demande dès lors s’il est toujours opportun d’invoquer la naïveté. C’est en réalité plutôt de bêtise dont il s’agit, malheureusement.

Voir également ces chroniques :

Confrontés à la trahison de la classe dirigeante, la majorité des Français de souche oscillent entre naïveté et fatalisme

L’immigration légale, preuve de la trahison

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17 commentaires sur “Les gouvernements ne sont ni impuissants ni dépassés : le grand remplacement est un projet

  1. « Le grand remplacement est voulu mais il est exact qu’on ne peut pas, au sens strict, parler de complot. Un complot, en effet, présente, dans l’acception traditionnelle du terme, deux caractéristiques : il suppose le secret et il est en principe réalisé par des opposants au pouvoir en place.  »
    Je pense au contraire que dans un régime démocratique les éléments sont réunis. Le peuple est le vrai détenteur de la souveraineté et ses représentants agissent en sous-main contre lui, première condition tentavie de substituion de souveraineté est réunie ;
    Les gouvernement et la quasi totalité des médias avec la complicité des différents corps d’état mentent sciemment au peuple ce qui est une forme de secret , deuxième condition réunie

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